Il est minuit, et les meufs tombent du ciel [Emiliane] Banniere-56392a6
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Il est minuit, et les meufs tombent du ciel [Emiliane]
Caleb Yilmaz
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Caleb Yilmaz
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Caleb Yilmaz
Lun 7 Jan - 16:03
Il est minuit, et les meufs tombent du ciel.

Il est minuit et les étoiles dansent devant mes yeux.
Une journée de plus passée ici. Une journée à traîner ma carcasse d'un bout à l'autre de la montagne, errant dans les entrailles de la terre à suffoquer sous la poussière et le labeur. Exploités jusqu'à l'os pour trois ronds et le sentiment de bien se faire niquer sur toute la longueur. Trimer chaque secondes de chaque minutes jusqu'à la libération. Finalement, la nuit tombée, je rampe hors des tunnels sombre pour retrouver une obscurité plus rassurante. La nuit chargée d'étoiles comme seule guilde, je marche au milieu des silhouettes grises, glissant parmi la masse en laissant la mine dernière moi pour me précipiter vers quelques choses de plus réconfortant.
Quelques dizaines de verres.
Un de plus pour la route, quelques autres pour la forme. Les litres d'alcool s'accumulent noyant la morosité de ma vie pour lui donner une couleur plus doré et un goût plus doux. Les choses sont d'une facilité sans faille quand plus rien n'a d'importance. Bien imbibé, totalement inhibé, j'ai le sentiment de revivre un peu plus à chaque verre encombrant le comptoir. Le bruit des rires, la chaleur dans mes veines, un petit goût de paradis au milieu des enfers. Parce que ce trou, c'est rien d'autre que ça, alors on fait ce qu'on peut pour s'en échapper, même si ça veux dire qu'on dégueulera tous nos efforts dans le caniveau sans s'en souvenir quand le soleil viendra nous accompagner au bagne pour une journée de plus.
Une routine pathétique pour des types qu'en valent même plus là peine.
Une main sur mon verre, un rictus aux lèvres, la soirée aurait pu se terminer par un coma de plus jusqu'au petit matin, mais même dans cette monotonie misérable, quelques imprévue viennent bousculer me monde pour tout foutre en l'aire.
Et mon monde ce soir, c'est ma bière.
« Putain mec fait gaffe »

Il est minuit et mes fringues puent l'alcool.
La voix bourrue du gars me résonne dans le crâne alors qu'un silence crispant s'installe étrangement autour de nous. L'homme pose le regard sur moi, sur les cicatrices, comme toujours, c'est d'abord la surprise qui se reflète dans ses yeux, vient ensuite la méfiance. Parce qu'un type avec une tronche aussi amoché que la mienne n'inspire pas grand chose d'autre, surtout quand on vient de faire tomber sa bière sur ses chaussures. Mais il tien bon ce con, droit, presque fier, un besoin stupide de bomber le torse face à plus féroce, montrer qu'on à pas peur, espérant que je sois moins impressionnant que ces marques qui lacèrent mon visage. Son attitude m'amuse plus qu'elle ne m'agace, je m'avance d'un pas, glissant lentement dans la provocation en le toisant sans une once de gêne, ajoutant quelques vulgarités qui blessent certainement son ego.
Mettre le feu aux poudres quand on a les deux pieds dedans, c'est plutôt très con comme idée, mais on est pas vraiment là pour se servir de notre tête.
Sauf si c'est pour l'envoyer dans la gueule de l'autre.
Le ton monte, on s'échauffe, on s'emballe des deux cotés dans l’espoir de prendre le dessus. Une meute de chiens grognant sur celle d'en face, montrant les dents prêts à mordre à tout instant. Mais la baston à grand coup de bouteilles brisées et de mobilier jeté à la tronche des gens, ce sera pour une autre fois. Ce genre de passe-temps c'est le quotidien des patrons, on se fait foutre à la porte histoire de pouvoir se foutre sur la gueule en paix.

Il est minuit et le goût du sang à rarement été aussi réjouissant.
Ora sans une bagarre d'ivrogne, c'est un peu comme une bière sans alcool. Une anomalie. Il se passe pas un soir sans que ça dégénère quelque part, cette fois c'est pour ma gueule, parce que ça fait longtemps et parce que ça fait du bien de temps en temps de sentir la douleur mordre, ça me rappelle que je suis en vie et assez soûl pour en avoir rien à foutre. Prêt à rendre chaque coup, à sentir les os craquer sous mes jointures, à sentir la chaleur de mon sang couler de mes lèvres. Hargneux comme un molosse défendant son bout de territoire, on se roule dans la poussière, laissant derrière nous notre dignité déjà bien amoché par le nombre de verres englouti. Mais la dignité ça fait pas gagner des batailles, et je suis plutôt mauvais perdant.
L'autre se défend un temps, c'est presque brave de sa part, résister à l'assaut des coups alors qu'il ne fait clairement pas le poids, c'est stoïque, mais c'est ridicule. Et le ridicule ça m'amuse assez. Une satisfaction malsaine m'envahit, bien trop content de pouvoir bolosser ce pauvre gars en toute impunité, c'est avec le sourire que mon pied s'écrase une fois de plus contre son corps lamentablement étalé dans la poussière. La jouissance d'être vainqueur. Roi des ivrognes pour ce soir. J'en ricane fort, un aboiement imité par d'autres, leurs regards avide et vide de toute morale attend le coup de grâce. Comme un point final au chapitre. Alors, j'attrape la loque me servant d’adversaire, le redresse d'un geste vif et lui sert le coup de grâce. Directe dans les dents, espérant qu'il en perde une ou deux au passage. Mais la gloire c'est pas pour ce soir.
Mon poing ne rencontre que du vent.
J'ai rien vu venir. Pourtant c'est arrivé.
A quelques mètres de moi, l'homme gît au sol, entre nous se dresse son sauveur. Il a pas la tête des mecs d'ici, en fait, il a pas la tête d'un mec tout court.

Il est minuit, et les meufs tombent du ciel.

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Lun 7 Jan - 17:18
Il est minuit et les meufs tombent du ciel
Le temps d'une soirée, ce serait trop demandé
d'être en paix ?
Orca. Encore. A croire que tu aimais bien cette ville. Tu y passes souvent car c'est là que les nuits y sont le plus agitées. Des disputes, des engueulades, quelques verres qui volent parfois au-dessus de ta tête. Mêlée à l'odeur de la sueur des travailleurs, creusant sans fin la roche. Une tâche ingrate que personne ne conteste. Comme s'ils se résignaient à l'effectuer sans chercher plus loin. Encore une fois, tu ne les comprends pas d'ainsi s'épuiser à la tâche et de gagner ce qui leur permet à peine de tenir. Les humains sont-ils tous aussi dénués de sens ? A force de les rencontrer, tu les trouves de plus en plus complexes. Désordonnés, impulsifs et mystérieux. Ils ne réfléchissent pas, se laissant guider par des pulsions et tu les observes encore, sur le toit d'une maison qui te donne une bonne vision panoramique. Des couples qui fricotent, des amants qui se cachent, des hommes qui se cherchent.

Les premiers coups sont lancés, tu souffles comme exaspérée de revoir le même schéma chaque nuit. Tu as beau intervenir, ce n'est pas pour autant que cela va les empêcher de recommencer le lendemain, même heure, même lieu. Ce n'est pas cela qui t'empêchera d'agir encore et toujours dans des batailles qui ne te regardent pas. Pourquoi es-tu ainsi ? Pour faire une bonne action ? Pour te sentir plus importante ou intéressante que les autres ? Non, c'est simplement que tu ne supportes pas cela. C'est futile. Il y a tellement mieux à faire que de se taper dessus. Une perte de temps, ils devraient l'utiliser à autre chose. Ils devraient travailler ensemble que de se marcher dessus. Mais les humains ne semblent pas respecter les normes surtout quand il s'agit d'obéir.

Tu te lèves de ton perchoir pour déployer tes ailes et en un coup puissant, tu planes déjà dans ce ciel nocturne qui n'indique pas ta présence. Discrète et vive, tu t'élances vers eux sans un mot. La seule chose symbolisant ta présence est une plume qui quitte ton duvet pour glisser dans le vent sur cette scène. Une seconde plus tard, c'est toi qui atterris. Ta main attrape le col du pauvre perdant déjà évanoui pour le traîner au sol. Bon dieu. Navara comment se fait-il qu'il soit aussi lourd ? Tu contractes les muscles de ton bras pour l'éjecter derrière toi, te dressant face à ce vainqueur qui a soif de sang ou du moins de combat. Ta belle lance entre les mains, tu la tiens à la verticale, la lame vers le bas signe que tu ne l'utiliseras pas. Tu n'as aucune envie de blesser qui que ce soit. Juste de prévenir. Pour en rajouter une couche, tes ailes s'étendent pour l'intimider.

Emiliane ∞ « C'en est assez. Il ne peut plus se battre. »

Tu restes sur tes gardes car tu sais d'avance que les humains ne t'écoutent jamais quand tu parles. A croire qu'ils pensent voir une illusion ou un mirage venant de leur subconscient. Sûrement pensent-ils que c'est la fameuse voix de la raison qui leur indique les erreurs qu'ils vont commettre. Soit. Ton regard observe l'homme au sol puis celui en face de toi, tentant de comprendre la raison de ce chahut. Qui est en tort ? Tu ne peux pas le deviner mais le pantalon trempé d'alcool du second t'indique que tu ne devrais pas le juger sans savoir. Tu en profites pour le fixer attentivement, remarquant de longues balafres sur son visage, elles ne datent pas d'aujourd'hui mais tu n'en sais pas plus. C'est bizarre. Cela sort de l'ordinaire et tu es intriguée même si ce n'est pas le moment.

Emiliane ∞ « Quel plaisir trouves-tu à cela ? »

Tu tentes d'engager une conversation en espérant qu'il ne va pas armer ses poings vers toi car ce serait ridicule. Généralement, la perspective d'effleurer une femme peut jouer en ta faveur mais ce soir, ce n'est pas le cas. Tu sais que tu l'as interrompu et il va sûrement vouloir continuer de se défouler. Mais comment pourrait-il te toucher, toi sobre lui complètement ivre ? Tu t'éloignes d'un pas par prudence. La discussion ce sera après, quand il aura repris ses esprits.
 
Caleb Yilmaz
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Caleb Yilmaz
Mar 8 Jan - 9:50
Il est minuit, et les meufs tombent du ciel.

J'ai vu pas mal de choses étranges dans ma vie, mais voir une nana tomber du ciel c'est encore jamais arrivé. Pas inquiet de cette anormalité, mes yeux vitreux mais toujours aussi efficaces décortiquent chaque centimètre de cette sauveuse mystérieuse. Une peau de porcelaine, et des cheveux d'un blanc immaculé contrastent beaucoup trop avec nos mines sombres et nos visages encore noirs du travail accomplie. Ses yeux bleus dégagent une certaine détermination, pas une trace d'hésitation ou de peur, traduisant une force qu'on ne soupçonnerait pas au vu de son corps gracile et léger. Jamais vus dans le coin.. et à y regarder de plus prêt.. Y'a quelque chose d'étrange chez elle, je ne comprends pas tout de suite quoi avant que mon cerveau daigne faire l'effort de voir le tableau dans son ensemble.
Cette meuf à des ailes ?
L'air hagard, mes yeux se posent quelques secondes sur le monde m'entourant, m'assurant que je ne suis pas encore tombé ivre mort dans un coin de la ville. C'est bien vrai. La voix de cette femme est trop réelle et sa présence trop imposante pour n'être qu'une illusion provoquée par l'excés d'alcool. De plus, si c'était vraiment le fruit de mon imagination, elle aurait un peu moins de fringues sur le dos.
« Tin elle est à qui cette meuf là ?.. »
Regard accusateur sur l'assemblée de pochtrons qui s'était écarté petit à petit de la scène. Sûrement qu'ils ont plus d'instinct que moi ou simplement moins de gramme dans le sang pour se rendre compte que c'était peut être pas vraiment le moment de se montrer irrespectueux ou grossier. Mais j'ai laissé mon bon sens au placard pour ce soir.
Évidemment, personne n'ose vraiment répondre, quelques ricanements discrets se font entendre, vite étouffés par la prise de conscience collective qui tarde un peu à se frayer un chemin dans nos esprits imbibés. C'est évident que cette femme n'est avec personne ici. Cette femme n'est sûrement pas humaine.
Elle a des putains d'ailes.
Il en a fallu du temps pour faire le rapprochement, mais la réalité me rattrape enfin. Une native venait de s'interposer entre moi et mon défouloir. Qu'est ce qu'une native venait foutre ici en faite ? Ora n'est pas vraiment la destination préférée des humains.. mais alors pour les natifs... Un vrai mystère. La mine renfrognée, je me redresse de toute ma taille face à elle, décidé à me montrer borner quitte à la vexer.
« Qu'est ce que ça peut te foutre ? ... Casse toi j'ai pas fini.. »
Je surprend quelques sourires intéressé alors que la tension monte d'un cran, autour de nous le monde retiens son souffle comme si d'un instant à l'autre, le moindre geste, le moindre mot, pouvait tout faire exploser. Après tout, elle est armée. Une lance, c'est plutôt rustique comme arme, mais quelque part je crois que je préfère ça qu'une arme à feu. Certain qu'elle m'en aurait collé une dans les genoux à un moment ou un autre. Même si un coup de lance dans n'importe quelle parti de mon corps n'est pas à exclure, je me sens d'humeur assez téméraire et bourré pour oser deux trois provocations de plus. Pour la forme, et parce qu'elle a cas pas venir me casser les couilles en faite.
« Ou tu veux peut être prendre sa place, t'as l'air plus douée que lui ce sera sûrement plus distrayant... »
Faire le malin quand on arrive pas à marcher droit c'est peut être pas hyper crédible mais ça a quelque chose de glorieux. Certain que demain on parlera que de ça au fond des mines, l'idée me donne le coup de fouet suffisant pour ajouter de l'arrogance à mon mépris alors que je la toise du regard en glissant un rictus sur mon visage balafré en me pavanant comme un coq autour d'elle. Déclaré vainqueur avant d'avoir commencé.
Certain qu'elle allait prendre les ailes à son cou pour voler dans les plumes de quelqu'un d'autre.

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Mer 9 Jan - 1:55
Il est minuit et les meufs tombent du ciel
Le temps d'une soirée, ce serait trop demandé
d'être en paix ?
Cette meuf ? Il parle bien de toi ? Pendant une seconde, tes sourcils se froncent mais cela dure peu de temps, personne n'a pu remarquer que cette façon qu'il a de te désigner te déplaît. A bien des égards, les humains sont plus rustiques que les natifs. S'ils ont innové leur technologie, ils devraient revoir leurs manières. Tu es effleurée, légèrement irritée. Une femme seule ne peut pas avoir une bonne raison de se battre ? Elle n'a pas le droit de lui barrer la route quand les hommes regardent simplement cette scène en ricanant ? Quelle belle logique est-ce encore. Tu soupires en fermant tes paupières. Tu n'es pas du genre à perdre patience. Surtout pour une petite remarque un poil macho. Tu en as reçu des beaucoup plus rudes. Ce n'est ni la première ni la dernière et tu peux facilement passer au-dessus.

Tu vois parfaitement que tu les déranges et surtout lui. Tu es le barrage qui l'empêche d'assouvir sa montée de furie et tu n'es pas décidée à bouger. Tu écartes ton bras qui ne tient pas ton arme pour montrer un peu plus ta volonté de ne pas le laisser passer. En même temps, tu relèves le menton pour t'imposer autant qu'il se grandit. La fierté et la vaillance envahissent ton regard presque hautain. Est-ce si difficile d'arrêter ce combat ? Alors qu'il y a déjà un vainqueur ? Que cherche-t-il s'il a déjà gagné ? Qu'y a-t-il de plus important ? Tu ne parviens pas à le sonder. Chaque être a des désirs à accomplir, quelque chose d'aussi noble que ce pour quoi tu vis. Du moins, tu y crois de moins en moins à mesure que tu les fréquentes.

Emiliane ∞ « Il n'y a aucun intérêt à poursuivre un affrontement déjà conquis. »

Des paroles de droiture qui ne suffiront pas, tu le sais déjà. Tu le lis dans son regard, une bête sauvage qui ne t'épargnera pas. Ton premier regard inquisiteur va au public. Une meute de chiens qui aboie, qui lance les paris, qui hue sur ta personne. Toi qui viens te mêler de leurs affaires, les soûler encore plus qu'ils ne le sont mais pas dans le bon sens du terme. Tu n'as rien à faire ici. Une part de toi le sait qu'ils ont raison de t'en vouloir. Une autre, prône ton esprit et ton altruisme. Aider l'un et stopper l'autre. Cesser cette mascarade inutile. Le dissuader de continuer même si c'est peine perdue. Tu l'entends qui n'en a pas assez. Il veut ce combat et bien que tu ne lui offriras aucune riposte, le remettre à sa place ne te déplairait pas... Mais tu ne le feras pas. Tu n'es pas aussi mauvaise. Tu vas juste lui donner une petite correction affectueuse. Tu fermes tes paupières, serres tes mains contre le métal de ton arme avant de poser ton front dessus.

Emiliane ∞ « Navara, guide ma foi et mon destin. »

Une prière. Habituelle. Commune. Avant chaque affrontement. Même si celui-ci risque d'être court, il n'est pas non plus un jeu. Tu es trop sérieuse pour prendre n'importe quel adversaire pour un abruti et même s'il l'est complètement cette fois, tu n'en restes pas moins concentrée. Tu t'éloignes de la précédente victime, au sol, baignant dans son sang, approchant de deux pas, tes cuissardes d'acier léger émettent un son distinct. C'est étrange, ton armure ne couvre que tes jambes, tu as aussi une jupe noire, sombre recouverte par ta robe bustière, blanche. Ton accoutrement est unique, tu es la seule à avoir des ailes au quotidien qui t'empêchent de te vêtir normalement. Mais la discussion n'est pas au concours de mode, c'est à l'affrontement des poings. Poings que tu tiens toujours contre ta lance. Avant de la planter dans le sol. Tu ne l'utiliseras pas.

Tu l'observes du coin de l'oeil tourner, te fiant davantage à ton ouïe quand il passe derrière toi. Tu mises tout sur les sens qui font ton point fort. La vue et l'ouïe. Même si tu n'es pas un oiseau nocturne, la lune suffit à éclairer l'air de combat. Les quelques lanternes et ampoules de la rue sont assez. Le premier coup part, le souffle du vent se raidit, tu l'entends parfaitement et en un pas, tu te déportes sur le côté. Ta force ne réside pas dans la puissance mais dans ta facilité à éviter ce que tu entends mais aussi vois venir. Tu ne prévois pas de le blesser physiquement, c'est sa fierté qui en prendra un coup en constatant qu'il ne peut pas te toucher.

Brusquement, tu disparais. Ou pas. Tu as juste adopté la forme d'une hirondelle, prenant ton envol pour passer au-dessus de lui. Tu te poses au sol, une légère lumière t'éclaire et te rend ton apparence hybride, partiellement humaine. Tu le fixes, sans ciller. L'alcool, la fatigue, l'énervement... Dans cet état, il ne peut pas espérer te porter un coup. Tandis que s'il n'était pas sous ces effets cumulés, il s'en sortirait mieux. Enfin, tu ne le connais pas, tu ne sais pas ce qu'il vaut mais actuellement, il ne fait pas le poids. Tu te tiens droite, les mains devant toi pour parer un nouveau assaut, s'il voulait continuer.

Emiliane ∞ « Cela ne sert à rien de poursuivre. Tu ne tiens même pas debout... »

Un peu lassée, tu soupires encore une fois. L'orgueil sûrement. L'humain n'aimait pas être ridicule et s'il abandonnait maintenant, il aurait perdu face à une native. Mais surtout face à une femme. Et les hommes si sexistes n'aimaient sûrement pas perdre les rapports de force. Pourtant, tu aimerais bien le voir reconnaître sa défaite mais surtout prendre ses jambes à son cou.
 
Caleb Yilmaz
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Caleb Yilmaz
Mer 9 Jan - 12:06
Il est minuit, et les meufs tombent du ciel.

Si elle veut se battre y'a qu'à demander.
Échauffé par son audace, j’oublie le peu de bonnes manière que j'ai et la délicatesse qu'on est supposé avoir envers les femmes. Conneries. Si elle veut défendre ce gars qu'elle soit prêt à le faire pour de vrai. Ce truc de pas toucher les femmes parce que c'est des femme ça m'a jamais vraiment semblé logique, surtout dans ce genre de cas et mille fois plus quand l'alcool remplace mon sang.
Elle est là en face de moi avec son air arrogant et sa tête haute. Une petite voix au fond de moi essai de s'exprimer pour me souffler que dans le fond elle a raison et que je devais peut être voir son intervention comme un signe du destin pour simplement en rester là et aller cuver ma nuit au fond de mon lit. Mais cette petite voix n'est qu'un murmure quand le reste de min esprit, lui, à la force d'un chien enragé. Il la bouffe tout crue. Plus de petite voix, plus d'hésitations. Je m'élance vers elle puisqu'elle semble décidée à relever ce défi. Elle et sa lance, je suis bien décidé à les faire danser un peu.
Si l'idée semble simple, la pratique l'est un peu moins. J'ai pas envisagé une seule seconde qu'elle puisse être tout à fait en mesure de me coller une bonne dérouillée. Avec autant de gramme dans le sang on se sent puissant, on s'en persuade et on s'en vante, mais à un moment ou un autre la vérité vient nous frapper. Et dans mon cas, elle frappe fort.
Lancé, je me prends de nouveau un vent, frappant le vide alors que je suis certain qu'elle se trouvait en face de moi y'a à peine une seconde, évidement l'élan pris pour cogner me fait chuter au sol lamentablement sous le regard de tout le monde. Derrière moi le bruissement d’ailes d'un oiseau me fait comprendre que c'est elle. Les natifs et leurs foutus pouvoirs. L'humiliation n'est pas encore totale, mais ça ne saurait venir. Jurant, pestant contre le sol humide. Je relève difficilement ma carcasse titubante dans un grognement en plantant un regard noir sur elle. Mon visage balafré n'est d'ordinaire pas tellement avenant, mais avec un air furieux, c'est certainement pire. Il suffit à faire reculer deux trois mecs qui jugent peut-être que c'est le moment de se casser.
Pourtant le meilleur reste à venir.
« J'peux faire ça toute la nuit ma jolie.. »
Parole d'homme. En vrais ça en va juste de ma fierté personnelle, et à mes vieux réflexes d'ancien soldat. Pas lâcher prise tout ça. Je veux pas m'avouer vaincu avant de lui avoir rendu la politesse, ou avant de tomber KO au sol. Tout est possible.
Je me targue d'un autre sourire provoquant, essayant de trouver un meilleur équilibre sur mes jambes qui manquent de se dérober sous mon poids à chaque secondes. Même dans cet état je suis quasi certain d'arriver à me la faire. Ce serait presque admirable si c'était pas aussi pathétique.
Poing armé, je m'élance une nouvelle fois, la rage au ventre et au cœur. Un assaut rapidement avorté par le sol glissant et mon équilibre inexistant. La chute est rude, presque impressionnante au vu du col plané que mon corps parvient à faire pour s'échouer lamentablement au pied de la donzelle aillée. Un râle de douleur m'échappe, cette fois j'ai du mal à m'en remettre tout de suite. L'échec de cette provocation à au moins pour avantage de dissiper un peu la foule, cette fois y'a vraiment plus rien à voir. Les potes de ma précédente victime lui viennent même en aide pour le traîner loin de tout ça en profitant du fait que plus personne ne s’intéresse à lui pour le moment.
Super. Quelle soirée de merde.
Geignant encore un peu, mon corps parvient à se redresser un minimum, juste assez pour poser mon cul sur le sol et relever le nez vers la femme aux ailes pour lui servir mon plus beau regard noir. Accusateur. Comme si tout ça c'était sa faute. Ça l'est certainement pas tant que ça mais je voulais vraiment trouver un coupable à tout ça.
« ... Contente ?.. C'est quoi ton délire de venir calmer les bastons de rue.. t'es flic ou quoi.. »
Un flic avec des ailes.
« Une poulette... »
L'idiotie sans nom de cette blague de mauvais goût m'arrache un ricanement stupide en zieutant la femme toujours sous mes yeux sans vraiment m'en rendre compte. Si je finis par m'en prendre une au moins que ce soit vraiment mérité.
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Ven 11 Jan - 14:49
Il est minuit et les meufs tombent du ciel
Le temps d'une soirée, ce serait trop demandé
d'être en paix ?
Ton regard neutre reste fixé sur sa silhouette au sol. Belle chute, tu ne fais aucun commentaire et tu ne te moques pas, tu es plutôt ennuyée face à son obstination. S'il pouvait oublier cette idée de retourner à la charge une fois sur ses pieds, cela t'arrangerait... Néanmoins, la lueur dans ses yeux, si sombre te fait bien comprendre que ce n'est pas son intention. Ce n'est pas terminé mais certains des ivrognes préfèrent s'abstenir de voir la suite, le public devient plus silencieux, plus attentif. Tu les regardes brièvement avant d'observer ton adversaire et de lever les yeux au ciel en l'écoutant. Pourquoi se contredire ? Il suffisait d'un coup d'oeil pour se rendre compte qu'il était fatigué à cause de l'alcool.

Emiliane ∞ « Imbécile... »

Souffles-tu sans relever le petit surnom plus positif à ton égard. Cependant, la petite particule « ma » te dérange. Il semble confiant et c'est admirable d'une certaine façon. De s'accrocher autant, de ne pas fuir la queue entre les jambes comme le faisaient d'autres hommes quand ils voyaient qu'aucun coup ne portait. Rien que pour son courage -ou sa folie-, tu te remis en garde prête à cette fois le frapper s'il tentait une approche. Juste un coup, pour le mettre K.O. Tu n'étais pas forte mais tu t'en sentais capable. Parer sur la gauche, frapper avec le droit. Cette fois, c'est toi qui rencontres le vent, tu hausses tes sourcils en le voyant chuter juste devant toi... Tu ne sais pas quoi dire. Il venait de te surprendre même si tu ne pouvais que penser encore une fois à quel point il était idiot d'avoir agi ainsi.

Les hommes autour de vous commencent à partir, ramassant leur ami qui se réveille et parvient à poser un pied devant l'autre comme un robot usé par la vie. Bien. Tu es satisfaite. Il n'y aura plus de grabuge ici pour le moment, ton objectif s'est bien déroulé, tu n'as pas eu besoin de te battre sérieusement ni de blesser qui que ce soit... Sauf cet homme. Mais cela ne compte pas, il est tombé tout seul. Tu soupires face à son regard noir, fouillant dans ta poche pour sortir un mouchoir en tissu et te pencher vers lui. Tu ne t'assois pas, le sol est une mare de boue et tu ne veux pas te salir. Tu n'es pas si précieuse que cela mais autant être présentable si tu devais agir ailleurs. Tu attrapes son menton et frottes sa joue noircie par le sang, les mines et la boue. Sans son autorisation. Tu la demandes rarement. Et cela déplaît souvent.

Emiliane ∞ « Non. Je suis une hirondelle. »

Heureusement pour lui, tu ne comprends absolument pas son humour. Tu te contentes d'une réponse sincère et comme preuve de ce que tu avances, ton corps émet une lumière et rétrécit brusquement. Une hirondelle d'une quinzaine de centimètres bat des ailes devant lui, se maintenant à une certaine hauteur du sol. Ce don qu'a offert Navara t'es précieux et tu en es fière. Une trentaine de secondes plus tard, tu réapparais sous ta forme humaine, entièrement vêtue. Dévoilée ton pouvoir devant lui n'est peut-être pas la meilleure idée qui te soit passée par la tête mais même en le sachant, il ne connaît pas tout ce que tu peux faire. Et pour se lier aux autres, commencer à établir un climat de paix, il faut savoir faire confiance.

Emiliane ∞ « Mon but...? Je cherche simplement à aider ceux qui en ont besoin. Ce que je voyais n'étais pas un combat c'est pourquoi j'ai agi. Et c'est pourquoi je reste ici maintenant. »

Parce qu'il a fait une belle chute mine de rien. Mais aussi parce que tu as des questions à poser, comme toujours. Tu es comme cela, tu apportes ton aide à tout le monde, pas seulement à celui qu'il a blessé. Une impartialité bien noble encore une fois. Ta main se tend vers lui pour l'aider à se relever et en espérant qu'il va y mettre du sien sinon tu ne pourrais pas le soulever. Il est bien plus lourd que toi, musclé et tu ne doutes pas que sans l'alcool dans le sang, ce combat aurait été plus rude. Tu le fixes silencieusement un long moment, ton regard braqué sur lui avec curiosité pour enfin lui demander.

Emiliane ∞ « D'où viennent toutes tes cicatrices ? Ce n'est pas dans les mines que tu as pu te les faire. »


 
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Caleb Yilmaz
Lun 14 Jan - 13:21
Il est minuit, et les meufs tombent du ciel.

Visiblement l'humour c'est pas son fort à celle là. Heureusement que je me fais rire tout seul. De toute façon y'a plus personne dans le coin pour être témoin de cet échec, dans un sens, c'est pas plus mal. Elle les a fait fuir comme une volée de pigeons, c'est dingue. C'est qui cette fille au juste ? Maintenant que j'y pense je crois que j'ai déjà entendu des gars parlait de quelqu'un qui passait son temps libre à régler les bastons d'ivrognes. C'est elle du coup ? Mon regard la scrute une fois de plus alors qu'elle s'accroupisse en face de moi en tendant un mouchoir pour essuyer ma joue.
J'ai du louper un épisode quelque part en faite.
Le geste est si inattendu que j'en reste une seconde entre la surprise et l'incompréhension. C'est quand même pas quelqu'un que je connais ? Non, si j'avais croisé cette fille ou que ce soit je suis presque sûr de m'en rappeler même en étant complètement bourré.. et puis elle est pas Humaine non ? Elle finit par se redresser jusqu'à ce que son corps ne disparaisse sous mes yeux. Cette fois je la vois très distinctement prendre l'apparence d'un oiseau. Une hirondelle. Alors c'est bien une native. Elle a plutôt du cran de venir se balader par ici aussi tard. On peu pas tellement dire que les Natifs apprécient cette ville et ce qu'on y fait, en général c'est pas pour être sympa avec nous qu'ils débarquent ici. Mais cette fille à l'air différente, en plus de ça elle me colle son pourvoir sous le nez. Elle manque pas de confiance en elle. Ou alors elle est inconsciente.. Au choix.
Je grogne un peu en essayant de me relever et décide simplement de rester là, après tout on est bien par terre. En plus elle a pas l'air décidée à bouger. Je comprend pas son délire jusqu'à ce qu'elle décide de me l'expliquer, à croire que ma tête exprime à elle seule mes incompréhensions.
Son but c'est d'aider les gens.
« Ah ouais genre.. Répandre la paix et l'amour... »
Je vois très bien le genre de délire. Super. Je suis son projet charité en gros. J'en ricane une seconde, parce que c'est complètement stupide comme idée et parce que ça a un coté quand même assez amusant de voir autant de naïveté chez quelqu'un. Elle reste parce que j'ai besoin d'aide y parait. J'ai besoin de rien moi, surtout pas d'aide.
« Meuf arrête de vouloir rendre les gens heureux, t'es pas de la tequila. »
Un combat voué à l'échec dé le début. Mais bon si c'est son délire de courir après les causes perdus je vais pas l'en empêcher. Chacun son fardeau, le sien à au moins l'avantage d'être porté avec espoir et détermination. Nouveau soupir, je frotte mes yeux une seconde pour y chasser le début de migraine qui pointe le bout de son nez. Normalement je devrais déjà être retourné au bar ou en train de me vautrer dans mon lit. Au lieu de ça je suis vautré dans la boue à passer un interrogatoire.
Elle a vraiment posé cette question ?
« Wooo comme ça directe ? Désolé mais c'est perso comme info ça.. je la file pas au premier rencard, faut la mériter. Tin tu doutes de rien toi.. »
Je la regarde en ouvrant grand les yeux. Une fois de plus surpris et amuser d'observer son comportement avec moi. Elle a l'air décidée à rester là jusqu'à ce que j'aille mieux, et même si je dois avouer qu'elle a l'air moins chiante qu'elle en a l'air, l'historique de mes cicatrices ne regardent absolument personne, et surtout pas une native. Puis je sais pas elle a l'air trop sympa pour être vrais avec ses ambitions de héros à la con.
Quelque part ça intrigue.
« Bon alors... C'est quoi le plan ? Tu me surveilles jusqu'à ce que je promette d'aller mieux ? »
Parce que si c'est ça j'espère qu'elle a l'éternité devant elle..
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Mer 16 Jan - 15:10
Il est minuit et les meufs tombent du ciel
Le temps d'une soirée, ce serait trop demandé
d'être en paix ?
Le temps s'écoule et tu l'observes rire sans le comprendre. Tu as toujours été à côté de la plaque que ce soit ta façon d'agir ou de regarder les autres. Ici encore, tu n'échappes pas à cette réalité. Tu n'es pas comprise. Et tu ne comprends pas les autres. Tu ranges ta main sur le côté de ton corps comme il préfère rester par terre. Tu ne l'y rejoindras pas. Son ton te fait plisser les yeux, tu ne l'apprécies guère. Néanmoins tu ne le montres pas, tu te contentes de fermer tes paupières et laisses encore le silence se faire entendre avant de daigner donner des explications.

Emiliane ∞ « ...Ce n'est pas cela. L'amour n'a rien à voir là-dedans. Je cherche à créer une paix durable entre nos espèces. Même si nous sommes différents, nous pouvons coexister ensemble. »

Ton idéalisme naïf se fait de nouveau ressentir. Tu as tellement d'espoir et d'attentes que tu ne peux t'empêcher de lever le regard vers le ciel. Fièrement, tu crois plus dur que fer que la guerre n'est qu'une illusion lointaine. Vous pouvez parler comme vous le faites actuellement, sans en venir à la haine et la violence. Il y a encore quelque chose à faire pour sauver les apparences, rendre les jours meilleurs. Quelques attentats du groupuscule natif ne devrait pas avoir raison de la pensée commune... En le formulant ainsi dans ta tête, cela te semble correct. Tu oublies grossièrement les victimes que cela a causé.

Emiliane ∞ « ..... De la tequila... C'est sûr. J'ai des aspirations différentes. »

Tu te sens un peu effleurée et cela se sent dans ton sourire amer. Tu t'en veux, mais sur le coup, toi qui aimes aussi la boisson tu ne peux pas la critiquer. Ils ont au moins le mérite d'avoir créé des alcools différents des vôtres, certains sont bien meilleurs d'ailleurs... Mais l'idée de venir à Ora pour boire en compagnie des humains ne t'a jamais traversée l'esprit. Les humains, accueillir à bras ouvert une native... Non. A moins que tu caches tes ailes sous des couches de vêtements, tu ne pourras jamais te fondre dans la masse qu'ils représentent.

... Surtout avec les réactions qu'ils ont. Tu ne peux t'empêcher d'écarquiller tes yeux. Pourquoi est-ce si difficile de se confier pour eux ? Ils sont si prudes que tu en soupires et hausses les épaules. Tant pis. Tu es habituée à ce genre de réponses, tu n'as pas de tact, tu penses ce que tu dis c'est aussi simple que cela. Et visiblement, ce n'est pas quelque chose de simple pour lui. Tant pis, tu tairas ta curiosité pour lancer simplement une petite remarque non sans ce ton las que tu as souvent.

Emiliane ∞ « Les humains sont vraiment pudiques... »

Par la suite, tu le regardes et élèves encore un de tes sourcils. Il te prend vraiment pour sa mère ? Ou pour une bonne poire ? Tu l'es en partie, c'est vrai mais... Ce n'est pas ton rôle. Tu n'as pas à lui apprendre à marcher, surtout qu'il le sait déjà et même si tu as l'instinct maternel, il est beaucoup trop vieux pour être ta progéniture.

Emiliane ∞ « Mon rôle n'est pas de te choyer comme si tu étais un enfant. Je vais juste m'assurer que tu rentres chez toi en un morceau. »

Tu t'arrêtes un moment, poses deux doigts sur tes lèvres et baisses légèrement la tête. Il y a un petit quelque chose qui t'ennuie dans cela.
Emiliane ∞ « Si tu ne veux pas être vu en ma compagnie, je peux me transformer... A moins que tu ne tiennes pas debout. »

Dans ce cas, tu peux le traîner. Cela devient une habitude avec le temps.
 
Caleb Yilmaz
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Humain
Caleb Yilmaz
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Emploi : Mineur
Caleb Yilmaz
Dim 20 Jan - 20:36
Il est minuit, et les meufs tombent du ciel.

Elle a l'air d'y tenir à sa mission humanitaire.
Je comprends pas pourquoi une fille comme elle voudrait traîner dans le coin à aider ce que l'humanité à fait de pire niveau déchet humain. Un karma à rééquilibré ou un vrai désir de changer le monde. Y'a des gens comme ça, qui vivent juste pour rendre le monde plus beau. L'espace d'une seconde des souvenirs brumeux s'impose à moi. Des paroles semblables aux siennes, habillé de sourire et d'espoir. Une vraie volonté d'y croire à ce monde meilleur ou tout le monde vivrait en paix.
Et ça fait chier.
Une main sur le visage, j'en chasse la fatigue et la nostalgie d'un soupir, essayant d’ordonner un peu mieux mes esprits histoire d'avoir l'air un peu moins pitoyable, ce qui est difficile vu que je suis littéralement le cul dans la boue à me faire faire la morale par une nana à plume. Mais bon. Au moins je suis pas seul avec mon mal de crâne et mon envie de gerber, j'imagine que c'est pas trop mal. Puis sa compagnie est au moins agréable à regardé en plus du reste. Quoi que je dise elle à l'air de vouloir rester jusqu'à ce que je sois en lieux sur dans mon lit ou n'importe où. Trop mignon. Même si c'est hyper curieux de la part d'une native de vouloir à ce point nous aider...
« Ok.. t'façon je peux pas t'en empêcher.. puis y'aura quelqu'un pour me ramasser si jamais je m’écroule. »
Autant voir le positif. Je lui dirais bien que c'est pas prudent de rester seul avec un inconnu visiblement alcoolisé, mais je suis sûr qu'elle est capable de foutre une dérouillée à n'importe qui. En plus elle a une lance. Qui se balade avec une lance sérieux ? Je grogne un peu, me relève avec difficulté en titubant dans tous les sens avant de retrouver une stabilité normale. Ça penche un peu à droite, un peu à fauche, et voilà. Je suis même capable de mettre un pied devant l'autre sans me retrouver le nez dans la boue. Je souris satisfait en me tournant vers elle comme pour la narguer de mon exploit minable.
« Puis pour une fois que c'est moi qu'on escorte. »
Elle me semble moins grande vus d'ici. Plus frêle aussi. Pour la première fois depuis qu'elle m'a envoyé valser par terre, je prends le temps de la détailler un peu plus. Un jolie visage, le genre qu'a pas sa place dans une ruelle miteuse, ses yeux bleus qui semblent scintillé à la lumière des étoiles. Elle à l'air délicate pourtant elle dégage une force évidente. Ses cheveux blancs sont curieux, tout comme ses ailes.
De vraies ailes.
Enfin je crois ? Elles ont l'air en tout cas. Mais quand même c'est un peu curieux même pour une native. C'est la première fois que je vois ça et j'ai vécu à Ranunga pas mal d'année alors des gens curieux aux pouvoirs étrange c'est pas quelque chose qui me surprend en temps normal. Bloqués sur le détail, mes yeux se focalisent dessus, décortiquant chaque centimètre de ces étrangetés, chaque plume, chaque courbe. C'est que ça à l'air vrais. Autant vérifier non ?
Sans demander quoi que ce soit, et poussé par une curiosité désinhibée, ma main attrape une des ailes, je la déplie et la replis quelques fois sous un regard mi septique mi vitreux en affichant une moue convainque.
Je crois que c'est bien des vraies..

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Il est minuit, et les meufs tombent du ciel [Emiliane]
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