Face à la faune de Gahïa-li, les natifs ont un gros avantage. Non seulement ils sont plus intelligent, mais ils sont aussi douer d’une endurance qui peut s'avérer dangereuse pour les traqués. Un natif peut chasser pendant plusieurs jours, ne s'épuisent jamais et restant toujours à un rythme constant, sans jamais s’arrêter. Certes, un animal peut être plus rapide qu’un natif. Mais un natif lui peu traquer, et lorsque l’animal s’arrête, hors de souffle, le natif continue. Que ça soit le vent qui souffle dans les branches des arbres environnants, le bruits de la flore autour de nous, chaque détail est perçu par un natif qui sait écouter les indices de navara.

Perché sur un arbre, Eko écoutait docilement, ayant migrer des territoires glaciale pour venir dans ces forêts un peu plus tropique, le jeune natif avait dû réapprendre à chasser dans ce climat nettement différent du sien. Bien qu’après qu’une semaine ou deux il avait repris du poils de la bête. Et avec plus de facilité encore depuis qu’il avait pris contrôle de son pouvoir. Pouvant de ce fait même se pratiquer un peu plus tous les jours à l’utiliser. Il avait de grand espoir pour son pouvoir, de grand exploit à accomplir et il devait avant tout avoir un contrôle absolu et connaître chaque recoin de ce qu’il pouvait en faire.

Le garçon inspire lentement, emplit ses poumons d’air frais et laisse son esprit s’envoler, repérant non loin d’ici une corneille en train de survoler les environs, d’un froncement de sourcil le garçon entre en contact avec ce magnifique spécimen au ailes d’ébènes. Au départ cette méthodes lui avait semblée étrange, la sensation de propulsion vers l’animal avant d’entrer en contact avec lui donne l’impression de tomber, mais rapidement il s’est habitué au sentiment, venant même à l'apprécier.

Une fois en possession de son ami corvidé, Eko plonge du nez vers la cimes verdoyantes des arbres, évitant les branches avec agilité pour observer la faune des environs. Un craquement venant du nord et le natif s’y dirigeait, se perchant sur l’écorce d’un arbre plus loin, il observait docilement la scène, qui devant lui se dressait. Un cerf s’abreuvait à ce qui semblait être une flaque d’eau des récentes pluies. Il refermait les yeux, et la sensation de tomber se fit sentir, dès qu’il ouvre les yeux il est de retour dans son propre corps. Sa proie se trouvait à plusieurs centaines de mètre au loin, il sautait donc au sol et se mit en traque de sa proie, laissant son camarade ailé l’avertir du moindre changement de position de sa cible.

Lors de sa course le natif s’arrêtait brusquement, une sensation étrange s’emparaît de lui, comme s’il changeait d’état, du chasseur à la proie. Il souriait, ce genre de regard perforant ne pouvait qu’être celui d’un autre natif. Parlant à voix haute, il déclarait ses intentions, peut-être gagnerait-il un camarade de chasse.

« Je compte chasser du gibier. Un cerf à quelques centaines de mètres au sud-est d’ici. Si tu veux te joindre à moi, c’est volontier que j’accepte. »

Il fermait les yeux un court instant, s’assurant toujours de garder le contact avec l’oiseau, il ne voulais pas perdre sa proie en se déconcentrant. Et il n’as pas encore le tour pour faire plusieurs chose en même temps. Ça lui demandait donc beaucoup de contrôle de sa part. Le natif espérait donc que son entrevu avec son congénère ne durerait pas trop longtemps.

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Ainsi donc Eko avait raison, de sa cachette sortit un natif équipé d’un arc, un chasseur comme lui semblerait-il. Le natif se demandait comment Eko pouvais sentir la présence d’un cerf aussi loin de lui, après tout n’importe qui connaissant la nature pourrais savoir qu’un cerf pourrais être dans les environs, mais de là à savoir où précisément, ça relevait d’autre chose que le talents de traque. Un sourire s'étirait sur ses lèvres.

- Disons que j’ai un ami qui surveille la proie.

Une sensation de pincement attira son attention, encore incertain de savoir si c’était le moyen de communiquer entre lui et la corneille unis par un lien temporaire. Il se retournais un cours instant, inspirant profondément et ferme les yeux. Il ne craignais pas du tout l’autre natif, après tout pourquoi craindre quelqu’un de son espèce, ce n’était pas comme s’il était un humain et que seul l’avarice le guidait.

Une fois ses yeux clos, Eko sentit encore cette sensation de propulsion, voyait que la corneille était maintenant en vol, suivant le cerf de près. Le cerf semblait fuir quelque chose, peut-être un bruit ou un quelconque prédateur avait décidé de s’en prendre à ce pauvre cerf.  Le garçon revenait à ses sens et pointait la direction de l’animal.

- Il semblerait que quelque chose l’as fait fuir, mais par chance il semble se diriger dans notre direction. Le vents souffle contre nous alors on ne devrait pas avoir de misère à le traquer ou tendre une embuscade. Tu as une préférence ?

Eko était un chasseur qui n’utilisait pas d’arc, au contraire il était armé que d’une simple lame, sa famille utilisant une méthode de chasse particulière dans la région arctique. Elle consistait à traquer l’animal jusqu’à ce que celui-ci tombe de fatigue, ne pouvait réguler sa chaleur corporelles comme les natifs le peuvent via la transpiration. L’animal s'écrasaient au sol et le rendait facile à tuer sans causer trop de douleur. Sans compter que les animaux habituel habitant dans un climat aride comme l’arctique, avait plusieurs couches de protection en graisse pour se protéger du froid, rendant ces armes beaucoup moins efficaces.

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