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Une odeur d'alcool, avec une pointe de compassion
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Mer 9 Jan - 12:04


★★★


L'odeur âcre de l'alcool est abondante dans ce lieu. Les cris graves et aiguës des clients du bar résonnent dans chaque recoins de l'établissement. Le sol est sale, taché d'alcool ayant échappé à leurs verres, de sueurs et même de vêtements oubliés, tombés de la chaise pour venir se loger et repeindre le planché.
Comme à son habitude, Olaf Tonks est au comptoir. Il en est déjà à son quinzième verres, cul sec. Il a du mal à tenir des propos cohérents et s'adresse donc régulièrement à ses congénères avec des onomatopées telles que « haaa » ou encore « graaooo ». Un charmant spectacle.

Et dans tout ce brouhaha infernal, ou les verres dansent, les chaises vacillent, et les clients se perdent dans le souvenir lointain d'une ancienne vie, voici que la porte du bar s'ouvre. Une jeune fille entre, pénètre dans ce lieu qui n'est normalement pas du tout fait pour les enfants. De suite, quelques regards se dirigent vers elle, pureté et innocence qui foule le sol d'un lieu de perversion, de problèmes et de solitude. Poppy fait directement la grimace, regardant les trois hommes installés à une table non loin d'elle, qui sont en train de la dévisager. Elle fronce les sourcils, montre que s'ils lui cherchent des noises, elle sera prête à répondre - même si elle espère que ça n'arrivera pas.
Elle s'avance, à petit pas, comme une souris discrète, ne voulant pas se faire remarquer d'avantage. Mais une petite tête avec une bouille d'enfant ne passe pas inaperçu, dans un lieu comme celui-ci.

Poppy, approche. Ton vieux est la-bas.

Le barman est souriant, regardant la gamine s'approcher du comptoir. Il l'a connait bien, cette môme. Elle vient de temps en temps, quand son père oublie le temps, oublie sa maison, oublie sa fille. Poppy l'aime bien, du moins, elle sait que cet homme veille un peu sur son paternel, en prenant garde qu'il ne déclenche pas une bagarre. L'enfant lui fait un petit sourire de remerciement, et elle se dirige maintenant vers l'endroit ou son père se trouve. Elle soupire directement en le voyant, lui, l'homme dont normalement elle devrait prendre pour modèle, et qui est à moitié affalé sur le comptoir, presque endormi, et marmonnant des choses incompréhensibles.

Faut rentrez maintenant.

Le ton de l'enfant n'est pas du tout doux. Pourquoi le serait-elle ? Cet homme est un déchet, et de toute façon il ne l'écoutera pas, alors autant se montrer autoritaire dès le début. Olaf se redresse un peu, regardant en chien de faïence sa fille. Il lui faut plusieurs secondes avant de remettre son visage, de la reconnaître. Voyant qu'il ne réagit pas, Poppy s'impatiente, lui prenant le bras. Elle a envie de rentrer, de dormir, il est tard, presque 2h du matin. À cette heure-ci, tous les enfants dorment. Tous, sauf Poppy.

Allez, viens !

E
lle lui attrape le bras, tente de le tirer vers elle pour qu'il daigne enfin bouger de son tabouret. Olaf titube, perd l'équilibre, se retenant à sa fille. Ses deux mains tiennent les épaules de Poppy, et la gamine grimace en sentant l'haleine puante d'alcool de son père, en plein fouet sur son visage.

Casse toi, j'reste si j'veux.

Olaf n'a pas l'intention de quitter ce lieu. Il regarde son enfant, les yeux ronds et globuleux, le regard floutait par l'effet de l'alcool. Il se redresse, prenant appuie sur sa gosse, ce qui provoque chez elle un pas de recul. Son père est lourd, et elle n'a pas de force. Elle fronce une nouvelle fois le regard, hésitant à le laisser croupir ici. Mais non, il doit rentrer, elle n'a pas envie qu'il passe la nuit dehors.


★★★
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Ven 11 Jan - 13:19
Casse toi, j'reste si j'veux.
...

Scène tragique. Les clients regardent, mais n'interviennent pas. Même le barman, pourtant si bienveillant, n'ose pas intervenir. C'est une vue caricaturale, la cristallisation d'un malheur qu'on croirait consigné dans les contes et les mauvaises séries.

Des clients marmonnent, d'autres se retournent. Personne ne daigne mettre son grain de sel dans cette mauvaise pièce de théâtre. Pourtant, c'est souvent à cet instant précis, alors qu'innocence enfantine et dure réalité s’entrechoquent, qu'un héros apparaît...

C'est pas un bel exemple que vous lui montrez, monsieur !

Mains sur les hanches, menton relevé. On croirait qu'une brillance surnaturelle surplombe son dos, perché sur sa table ronde. Sirius trône là, un sourire insolent aux lèvres, avec l'indiscutable conviction d'être celui qui ramènera l'équilibre dans la force.

Murmures dans le fond, l'intervention épique fait son effet. Mais certains, pas dupes pour un sou, connaissent la vérité. En effet, il est...

Il est complètement bourré, hein ?
Ouais, il a passé sa soirée à commander les tequila.
Oh putain...

Du haut de son héroïsme, le jeune homme pointe du doigt le vilain monsieur. Il bombe le torse, prêt à lui envoyer un de ces convaincants discours sur l'amour et l'amitié.

Je vous en prie, jetez un œil à votre fille. Ne voyez vous pas la détresse ? Le manque d'affection ? Un enfant négligé est condamné à vivre avec un trou dans son cœur, et pourtant, regardez... regardez ! Elle s'accroche à vous, comme les coquillages s'accrochent aux récifs à la marée haute... c'est une preuve d'amour, de... Il hoquette. Plus précisément, il manque de vomir. Mais il se reprend, grand sage qu'il est. De besoin irrépressible de vous avoir, non pas ravagé par l'alcool, mais tel le père aimant que vous devriez être !

Il monte le ton. Il n'y a plus personne pour l'arrêter, maintenant.

Je le dis, haut et fort : monsieur, vous avez trop bu ! Il est temps de rentrer chez vous, et de laisser votre progéniture se reposer. Ne lui donnez pas davantage de responsabilités qu'elle devrait en avo-iiiir...

Il perd l'équilibre, et se ramasse la tête la première sur le plancher. Et pourtant, Sirius, imperturbable, se redresse d'un bond pour mettre fin à son speech.

Quoi qu'il en soit, et pour le bien de votre enfant, au nom de tous et toutes, je vous demande de partir.

Le héros dont Gahïa-Li a besoin, mais qu'elle ne mérite pas.
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Ven 11 Jan - 14:02


★★★


Mais qu'est-ce que c'est que ce timbré ? Poppy le regarde, comme si elle regardait un clown faire un spectacle vraiment moyen. Elle l'écoute, arquant un sourcil en se demandant pourquoi ce blondinet vient se mêler de ses affaires. Et surtout pour qui ce prend cet énergumène pour oser dire qu'elle manque d'affection et qu'elle est en détresse ? L'enfant le regarde, maintenant les yeux neutre, avec peut-être une pointe de désespérance. Elle le laisse faire son numéro, se donner en spectacle. Et puis voilà qu'il tombe au sol, super le chevalier servant qui vient à son secours et qui ne tient même pas debout. Elle se croirait à la foire. Entre un père totalement bourré et un mec qui n'a pas l'air très frais non plus, Poppy se demande bien pourquoi les gens autours d'elle s'obstinent à tous être de sombres crétins.

Elle ne l'a, cependant, pas lâché une seule fois du regard. Curiosité, sans doute. Il semble si énergique et en même temps totalement idiot. Il fait la morale à son père, sans penser une seule seconde que de réprimander un homme d'âge mur et aussi costaud, et qui d'autant plus et totalement saoul, peut avoir des répercutions. Il se croit malin, le blondinet, du haut de son mètre soixante dix/quinze à peut près, à enguirlander un homme de quarante piges, et qui a surtout la réputation d'avoir le sang chaud. Heureusement, Olaf, bien trop bourré, ne se donne pas la peine de se lever et de foutre un pain dans la gueule du jeune homme. Il le regarde simplement, grognant, mais c'est Poppy qui prend la parole.

Bon allez, on y va.

Ha bah super ! Voilà qu'un garçon remplit de bonne volonté arrive pour tenter d'aider l'enfant, et celle-ci l'ignore complètement, ne prenant même pas la peine de le regarder. Qu'elle éducation de sagouin !
Elle regarde son père, puant l'alcool, le reprenant par le bras pour tenter une nouvelle fois - en vain - de le sortir du bar, ou au moins de le déloger de sa chaise. Elle pense y arriver, car elle ne sent pas de résistance mais non. C'est Olaf, de lui même, qui vient de se lever, et qui pousse sa gamine sur le côté, pour venir attraper le col du blondinet et de le soulever en l'air, le regardant dans les yeux et lui soufflant son haleine fétide au visage.

Tu t'prends pour qui gamin ? J'vais te décoller une mandale.

Et voilà, Poppy se demandait bien quand est-ce que son idiot de père allait faire des siennes. Mais c'était à s'en douter, car avec l'insolence qu'a fait preuve ce mec, c'était normal qu'Olaf réagisse. L'enfant soupire alors, regardant le blondinet ne plus toucher le sol, et son père le tenir.

Bordel papa..

U
n merveilleux langage, dans la bouche d'une merveilleuse enfant.






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Lun 14 Jan - 14:28
Il lévite. C'est de la magie.

Tu t'prends pour qui gamin ? J'vais te décoller une mandale.

Sirius ne sourcille pas. Les menaces, il a l'habitude. Les natifs sont bien plus inventifs pour ça. À la place, il gratifie l'homme saoul d'un grand sourire. Pas narquois, oh non, mais on ne peut plus bienveillant.

Votre bienfaiteur, pardi. Car ce que vous ignorez...

Ses pieds ne touchent toujours pas le sol. Sacrée force, heureusement qu'il ne l'a pas saisi à la gorge.

C'est que vous êtes notre millième visiteur ! Le truc, c'est que dans votre état actuel, vous ne pourrez pas profiter de notre... Ouah. La tête tourne. Il est pas loin de vomir, mais ça serait pas top.

Nan, là, faut continuer de parler, pour l'embobiner un peu plus. Sirius se montre amical, comme un vendeur de tapis pas loin de refourguer sa marchandise deux fois son prix habituel. Comme il ne peut pas ordonner à Superman de le reposer sur terre, il se contente de faire son speech en apesanteur.

Et là, pour le coup, les secondes sont comme des heures.

Notre superbe offre ! Moi, Sirius, m'engage à vous offrir une pinte personnalisée à compter de votre prochain passage. Valable à partir de demain. Pas de conditions supplémentaires, si ce n'est d'aller vous coucher dès maintenant pour pouvoir en profiter en bonne et due forme.

Il hoche vivement la tête. Putain, c'est tellement capillotracté.

Il y en aura une pour votre fille aussi, d'ailleurs. Mais bon, vu qu'elle n'est pas en âge de boire, vous pourrez l'avoir aussi. Promis, juré, craché.

Il ne crache pas, sinon il risque de régurgiter tout son repas de la soirée.

On fait comme ça ?

Allez, il commence à avoir le vertige.
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Jeu 17 Jan - 17:28


★★★


La seule est unique chose que le père de Poppy comprenait dans ce brouhaha de paroles, c'était que ce blondinet était clairement en train de se foutre de sa gueule, et ça, Olaf n'aimait pas du tout. Il s'en moquait bien, d'avoir des verres gratuits ou non. De toute façon, il s'en foutait de l'argent. Du coup... et bien, après toutes ses provocations, ce qui devait arriver, arriva.

Sirius se prit un gros pain dans la tronche, qui l'envoya valser à quelques mètres. Olaf grognait, mécontent, puis il secoua sa main après le coup. Il faisait quelques pas en titubant, voulant s'approcher de sa victime, mais le tavernier et deux autres clients se mirent devant lui, essayant comme ils pouvaient de contenir la colère et l'alcool de cette brute.

Et au milieu de tout ça, la petite fille regardait la scène avec désespérance. Elle savait bien que ça allait se finir comme ça. En soupirant, elle délaissa son paternel pour s'approcher d'un coin du bar, ou gisait au sol le blondinet.

Hé bah, tu t'es pris une sacrée déculotté...

Elle le regardait, du haut de ses douze ans, les bras croisés. Puis, elle se baissa et lui attrapa le bras pour l'aider à se relever.

Rien de cassé ? Tu peux tenir debout ?

Non parce que bon, elle devait déjà s'occuper de son ivrogne et violent de père, c'était pas pour s'occuper de tout les poireaux du quartier non plus. Mais elle pouvait pas le laisser comme ça, car après tout, c'était son père qui l'avait frappé ce blondinet.



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Sam 19 Jan - 1:08
Bim. Le punch dans sa face l'envoie dans une autre dimension. Ok, le gars avait l'air costaud, mais il pensait pas avoir affaire à Hercule. Il s'étale dans un coin, des étoiles plein les yeux, et surtout persuadé de ressembler à Voldemort après s'être fait aplatir le nez comme ça.

Petit râle. Ça pique. Il passe sa main sur son visage.

Du sang. Plein de sang.

Eurk.. uuuuh...

Oups. Il divague. Les voix n'aident pas. C'est la grande faucheuse qui vient le cueillir. Le glas de son existence, le...

Rien de cassé ? Tu peux tenir debout ?
Euuuh... Il cligne des yeux. Une fois, deux fois. Je... je crois...

Reconnexion en cours. Il est de nouveau synchronisé. Ça y est, c'est la soudaine réalisation : il a fait le malin, il est tombé dans le ravin. Et quel ravin.

Toi aussi tu peux mettre des patates comme ça ? Il sourit. Il a pas l'air fin, avec sa balafre. Dans le fond, ça essaye de négocier, de calmer le jeu. Difficile de savoir si ça marche ou pas.

Il a même pas envie de se regarder dans la glace. Il doit pu ressembler à grand-chose.

Désolé, j'ai fait de la merde. Y'a moyen que j'arrange les choses ? Parce que là... Il regarde le poivrot. T'es pas couchée avant un moment.

Pour le coup, lui, il a décuvé en un temps record. C'était un peu quitte ou double : le réveil frais, ou le coma moitié-éthylique, moitié-hémorragique.

Il a eu du bol.
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Mer 6 Fév - 11:22

★★★

Elle croise les bras la gamine, regardant le blondinet encore au sol en soupirant, suite au fait qu'il tente de faire de l'humour. Bon au moins, il n'a pas perdu l'usage de la parole après la déculotté qu'il vient de se prendre. Avec un gros coup dans la tronche comme celui que son père à foutu à ce mec, il aurait pu tomber dans les vapes pendant un bon moment. Du coup, elle est surprise, car au final le blondinet est assez robuste quand même.

Moi j'tape encore plus fort.

Un petit sourire aux lèvres, signe que faut pas la faire chier, la Poppy. Mais bon, c'est totalement faux et le blondinet doit s'en douter : elle n'a pas plus de force qu'une petite sourie. Mais bon, au moins elle menace, si jamais.
En tout cas, il veut toujours l'aider. C'est un bon gars, c'est ce qu'elle pense. Mais bon, il n'y a rien qu'il puisse faire pour l'aider à bouger son poivrot de père.

J'pense qu'il a déjà oublier ta présence...

Ce qui n'est pas faux. Olaf a la capacité de concentration d'une huître, surtout lorsqu'il boit. Alors bon, le coup de poing est déjà un lointain souvenir pour lui, et l'homme est déjà de nouveau installé au bar, buvant un autre verre que le barman ne lui refuse pas, car il ne veut pas lui aussi se prendre un coup dans la tronche.

D'ici quelques heures il s'endormira je pense. Je lui balancerai de l'eau sur le visage, et il sera dans un état comateux. Généralement, il me suit sans faire d'histoire après ça.

Pauvre gamine, elle raconte son quotidien comme si c'était une vie normale pour une enfant. Après tout, pour elle s'est sa vie, normal. Elle se doute bien que les autres gosses de son âge n'ont pas les mêmes occupations qu'elle, mais bon, elle s'y est faite avec le temps.


★★★
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