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« Pure & Cure » — KERIDWEN
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Mer 23 Jan - 14:54


Keridwen Caldin
Keridwen Caldin
Humaine
Keridwen Caldin
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Emploi : Electromécanicienne
Keridwen Caldin
Mer 23 Jan - 18:39

DI ALESTRA
Lloyd

CALDIN
Keridwen

「 Pure & Cure」
Bruit strident. Je grimaçai quelque peu en tendant la main vers mon réveil. Je venais de faire une sieste, chose qui était rare, les dernières semaines de travail avaient été douloureuses. J’avais certes des clients, de plus en plus nombreux, ce qui voulait surtout dire beaucoup plus de travaux à fournir. Et je devais avouer quelque chose, malgré les deux ans qui avaient suivi mon opération, il m’arrivait de fatiguer parfois énormément. Surtout si mon estomac venait à se dérégler subitement, comme il savait tant faire avec ma maladie. Repoussant ma couette, je me traînais mon corps malingre jusqu’à la salle de bain pour observer dans le miroir à pieds.

Maigre.  Squelettique. Emaciée. Famélique. J’étais juste en débardeur et shorty et le reflet n’était clairement pas très plaisant. Je soupirais. Je ne pouvais pas non plus espérer récupérer tout le poids que je n’avais pu prendre à cause de la mucoviscidose, j’étais une brindille. Et la brindille se devait de démêler le nid de ses cheveux avant son rendez-vous. J’attrapais la brosse, nettoyant mon reflet par quelques coups magiques avant de soupirer. Passant de l’eau froide sur mon visage pour chasser les derniers effets de la fatigue.

M’observant, j’eus un sourire en coin. Ça ferait l’affaire, il ne dirait pas grand-chose si ce n’est savoir si j’avais probablement bien mangé ces derniers temps. J’enfilais un jean propre ainsi qu’un nouveau débardeur avant d’attraper un énorme gilet. Comme si je cherchais à me cacher au fond de ces pans. Comme si ma maigreur pouvait être combler, mes creux se remplir. Un dernier regard dans le reflet, je ne me trouvais pas magnifique, peut-être mignonne. Mais c’est tout ce qu’on pouvait demander à une condamnée, non ? Je décrochais un sourire à cette pensée. Une condamnée, plus tant que ça.

Enfilant mes baskets, j’attrapais mes clefs avant de ressentir un long frisson. J’avais froid et je savais que cela était dû à mon manque de graisse. Je soupirais avant d’attraper un bonnet fin que j’enfonçais sur le sommet de mon crâne. Fermant ma demeure, je descendis au garage, m’enfonçant dans le confort rassurant de ma voiture avant de me diriger vers mon rendez-vous.

Enfin rendez-vous… J’étais certes ravie d’une certaine manière d’y aller, cela restait une rencontre avec mon médecin pour juste vérifier si je n’allais pas replonger demain ou les jours suivants ainsi qu’obtenir cette drogue délicieuse qui calmait mes crises : les médicaments. Je laissais les rues de Ranunga défilaient quelques peu, quittant le centre-ville même pour rejoindre le cabinet légèrement excentré du Docteur Di Alestra. Lloyd de son prénom.
Cela faisait maintenant plusieurs années que je le connaissais. Dix ans. Dix ans qu’il était mon médecin traitant, étudiant mon cas, m’aidant à développer mes capacités respiratoires, m’accompagnant dans mes descentes si proches de la mort et pourtant, il était une des raisons pour laquelle j’en étais revenue. Un héros. L’un des miens. J’eus un sourire à cette pensée. Oui, c’était un de mes héros. Je me garais à la première place trouvée, avant de me diriger vers la maison que je connaissais si bien de vue désormais.
Frottant mes mains, j’entrai en silence, avant d’observer autour de moi. Tiens, Darius n’était pas là, j’haussais des épaules. Je le croiserai probablement un autre jour, alors que je m’apprêtai à signaler ma présence, Mahina me devança. Rousse, demoiselle élégante aux yeux verts, elle était la « domestique » du Docteur. Chanceuse qu’elle était de vivre avec un tel homme. Je passai une main dans mes cheveux. Peut-être que j’aurais dû essayer comme toutes ces filles qui veulent plaire de me maquiller ou de m’habiller autrement… ? La pensée fut chassée aussitôt, il me connaissait depuis mon enfance. Aucune chance.

« Bonsoir Mahina, j’ai rendez-vous avec le docteur. »

Sans attendre, elle me fit entrer dans le bureau et je la remerciai d’un sourire et comme toujours, je posais mes yeux sur mon médecin traitant. Et comme toujours, son œil doré me laissa sur place. Etant enfant, je pensais que son œil était magique. Sa couleur merveilleuse me donnait envie de sourire et de les fixer jusqu’à percer les secrets que pouvaient regorger cet homme. Je souris naturellement, laissant peut-être mes fossettes me trahir plus que je ne voulais bien le reconnaître.

« Bonsoir Docteur. »

Je m’approchai de lui, détaillant alors sa grandeur, il était grand pour un homme. Où étais-je si petite ? Il m’impressionnait depuis toujours, peut-être par ce charisme qu’il dégageait. Et tous ces secrets d’homme brisé qu’il taisait. J’ôtais mon bonnet, le glissant dans la poche de ma veste, avant de m’asseoir face à lui. J’avais envie de sourire, il était mon héros et j’étais toujours ravie de le voir. Mais je devais peut-être un jour avouer : j’avais très certainement un petit crush sur le Docteur Di Alestra.
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Mer 23 Jan - 22:01


Keridwen Caldin
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Keridwen Caldin
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Emploi : Electromécanicienne
Keridwen Caldin
Jeu 24 Jan - 18:43

DI ALESTRA
Lloyd

CALDIN
Keridwen

「 Pure & Cure」
Mademoiselle Caldin… Cette voix, elle était si agréable. Douce, grave. Presque comme si quelque chose au fond de lui se tamisait, attendant de s’exprimer et de tout relâcher. Quelque chose que même son œil couleur Soleil avait du mal à contenir parfois. Dangereux, en colère, brisé et blessé. Un homme qui essayait de se reconstruire. Je gardai mon sourire, à vrai dire, je n’y pensais pas trop, il restait simplement là devant le Docteur, comme si c’était sa place. Ramenant ma main fine sur mes lèvres, je m’appuyais sur son bureau, l’observant se déplacer. Ses mouvements étaient fluides, il était dans son univers. La médecine, sa maison, là où son enfant grandissait. Un monde si loin et si différent mais le sien. J’avais l’impression que pour l’espace de notre entretien, il m’invitait dans sa bulle pour me demander de lui tenir compagnie. Lui, homme passionné et isolé. Lui qui avait tant perdu. J’étais dans mes réflexions, percevant ses propos, alors que mon index jouait sur ma lèvre inférieure. J’avais ce tic d’occuper mes mains quand je réfléchissais, il réapparaissait même ici. Chassons, cela. Mon attention se tourna de nouveau vers lui, sourire planté, infaillible.

S’il pleuvait ce n’était pas très grave, ma voiture me protégerait. Ah le dossier si rouge, le mien. Toute ma vie était marquée dedans. Rien sans omettre. Aucun secret. Je savais quelque part qu’il allait en venir à ce point-ci, alors je répondais évidemment à toutes les questions, lui précisant que j’avais fait une sieste aujourd’hui.

« Un peu beaucoup de travail, je crois que c’est le talent qui veut ça. » Dis-je d’un sourire mutin, avant de poursuivre. « Quelques crampes aux intestins, rien de bien grave. J’essaie de suivre toujours une alimentation sérieuse. »

Je m’enfonçais un peu plus dans mon gilet. Et j’avais froid. Vraiment froid en ce moment, peut-être était-ce dû à l’humidité, peut-être était-ce simplement la fatigue : entre le sport pour garder un poids correct et le travail. C’était probablement cela qui m’épuisait. Je refermais mes mains froides sur mes paumes. Tout savoir, pas de secrets entre nous, au fond de moi, je me sentis me dérider. Ce n’était pas possible, je l’observais en silence depuis tellement d’années. Lui, l’homme marié et père. Le héros que j’appréciais tant mais si inaccessible. Pourtant cela ne me posait aucun problème, il était avant tout un homme que je respectais.

« Et j’ai froid. Souvent. »

Voilà, tout est dit. J’enfonçais mes mains telle une enfant devant lui. C’était ce que j’étais probablement à ces yeux, l’enfant qu’il a aidé à sauver des bras de la Mort. Je n’avais probablement pas tant changé que ça. Je me tus, le fixant alors qu’il prenait ses notes si sérieuses, je restais cachée dans mon gilet si large et que j’aimais tant. Il me réchauffait, me rassurait probablement. Mes pouces frottant mes doigts recroquevillés sur eux-mêmes. Je savais que j’allais passer aux examens. Poids. Tension. Palpations de l’estomac. Ecoute de mes poumons métalliques. Il allait faire son travail. Naturellement, je demandais alors à mon tour.

« Et vous ? Comment allez-vous ? »

C’était rare qu’un patient demande ça à son médecin mais j’estimais pouvoir lui demander. Je le connaissais depuis dix longues années, il connaissait même la date de mes premières règles et tout ce que cela pouvait déclencher chez moi. Il savait ma virginité, tout. Il était la personne qui savait tout de moi et qui était à des milliards d’années de ce qu’on pouvait appeler de proche. C’était étrange. Alors un doux sourire compréhensif vint sur mon visage, dessinant probablement les traits d’une vieille condamnée. Un sourire calme, résolu mais surtout compréhensif.

« Et votre fille ? »

Sujet sensible pour lui, j’étais bien au courant. Pourtant, j’aimais savoir comment la jolie enfant devenait. Comprenant la douleur d’être au contact d’une fleur fragile. Je ne savais que trop bien. Mes yeux n’avaient jamais quitté son œil-Soleil. A aucun moment.
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Jeu 14 Fév - 3:25


Keridwen Caldin
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Keridwen Caldin
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Emploi : Electromécanicienne
Keridwen Caldin
Ven 15 Fév - 15:32

DI ALESTRA
Lloyd

CALDIN
Keridwen

「 Pure & Cure」
Je l’observais en silence, alors qu’il prenait ses notes consciencieuses. Je le savais que j’allais subir probablement des représailles pour ce manque de sérieux de ma part. Toutefois, je lus la petite surprise sur son visage quant à mes questions. J’avais le droit, non ? Après tout, j’étais là depuis tellement longtemps maintenant. Ce rictus ne m’échappa et je devais avouer que son charmant visage était bien plus séduisant comme cela, mais passons outre, sinon je vais y penser toute la soirée.

La pluie dehors tambourine presque et dire que j’ai oublié mon parapluie. Je vais prendre une autre douche en rentrant. Chaude. Ou un bain. A voir. Sinon, je n’allais jamais me réchauffer. Je me connais assez pour savoir cela. Mes yeux sur le médecin, j’eus un sourire à la mention de l’enfant ingénieuse. On ne peut contenir un esprit, cher Lloyd, encore moins un aussi agile que votre fille. Je le vis se taire et ne rien dévoiler de plus. Ah la corde sensible.

Pourtant sa réaction me surprit, il s’approcha de moi. Cet air sérieux sur son visage alors qu’il me dévisage, j’hausse des sourcils comme si j’étais une enfant devant un adulte qui me grondait. Mais surtout surprise qu’il soit si proche de moi, ce n’était pas bon pour mon cœur, dans tous les sens du terme. Il se pencha vers moi et je fermai naturellement les yeux en inspirant calmement, tentant de me calmer. Erreur tactique. Son parfum discret léger et qui pourtant éveillait les sens de la jeune femme secrètement intéressée par son docteur pénétra les poumons bioniques. J’étais foutue pour cette séance, je sentis mon cœur se serrer alors qu’il posait sa main chaude sur moi et que sa voix vint caresser mon audition. Ôter mon pull, il n’y avait que ça ? Et bien permettez moi de vous dire Docteur Di Alestra, tricher ainsi avec les sentiments est mal.

Il attrapa mon autre poignet, je sentis mon cœur se figer face à son regard ambre. Je ne savais pas quoi dire, il avait l’habitude parfois de me taquiner ainsi, c’était une façon de marquer peut-être un attachement ainsi à ma personne, à la patiente aussi vieille que j’étais. J’eus un sourire amusée.

« Je note le manège, Docteur. »

Il m’embarqua vers sa table, alors que je continuais à sourire, ôtant le gilet trop grand, ainsi que le t-shirt. Habituée ? Oui. Je massais par réflexe comme à chaque fois que j’ôtais mon haut ma cicatrice. Si grande sur mon torse fin, sous ma poitrine, là où on avait tout ouvert pour me brancher à l’appareil qui me maintient en vie. Je m’assis sur la table, observant son regard doré qu’il plonge volontairement dans le fauve du mien. Pas besoin de parler pour lui répondre. C’était clairement à qui aura le dernier mot, aujourd’hui.

« Vous auriez pu le réchauffer en sachant que j’arrivais quand même. »

Moi ? Je cherchais le docteur ? Je ne vois pas de quoi vous parlez. Honnêtement, il vient juste de me faire faire un loupé cardiaque. Je me mis droite sur la table avant de commencer à respirer par la bouche pour lui permettre d’écouter tout ce qui l’intéressait. Jouant des doigts sur le cuir de la table scientifique.

J’étais patiente, peut-être parce que j’avais passé ma vie à procéder aux mêmes exercices. J’observais le médecin, réfléchissant à ce qu’il venait de faire et un autre sourire apparut. Si il savait le pauvre, il arrêterait probablement sur le champ. Ce n’était pas éthique, une patiente et un médecin… J’avais le don de m’éprendre des improbables. De l’aveugle balafré, brisé par la vie et ce que les conneries des uns pouvaient faire mal aux autres, au borgne à qui la vie elle-même a décidé de voler une de ses merveilles. Quel goût, Keri.



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Lun 18 Fév - 16:40


Keridwen Caldin
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Keridwen Caldin
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Emploi : Electromécanicienne
Keridwen Caldin
Lun 18 Fév - 20:50

DI ALESTRA
Lloyd

CALDIN
Keridwen

「 Pure & Cure」
Je crois que le sourire qui m’échappa quand je le vis retirer le stéthoscope de moi pour le réchauffer me trahit beaucoup trop. Il venait de rejoindre chacune de mes oreilles. J’étais contente, c’était idiot. Mais cela me faisait beaucoup trop plaisir qu’il prenne le temps de le réchauffer pour moi. Puis la voix réaliste apparut : « Il le ferait pour n’importe qui. » Et ça, c’était beaucoup trop vrai. Je n’étais qu’une patiente parmi les autres. Cependant le sourire devenu fin, je fermais les yeux quand il s’excusa, le pardonnant en silence.

Tous les outils avaient toujours été froid d’aussi loin que je puisse m’en souvenir. Les seringues, les appareils cardiaques, le masque, les tables de radio. Les outils qui sauvaient la vie étaient aussi froids que la mort, rien de tel pour te rassurer lorsque tu es une enfant.

Je respirais lentement dans mes pensées, laissant le docteur m’ausculter, suivant ses indications alors que je m’allongeais sur le dos naturellement, comme je l’avais toujours fait jusqu’à maintenant. Ma cicatrice un peu plus en avant ainsi. J’avais envie d’occuper mes doigts, alors que par habitude mes yeux se posaient sur la lumière.

Aveuglante, blanche, froide. Tout est froid chez les médecins à croire qu’on ne voulait pas que la vie s’attache ici, qu’il n’y avait que la sagesse et la description des états qui poussaient au réel intérêt de ces gens pleins de sciences. Je le laissais finir d’ausculter mes poumons, avant de passer au cœur. Toujours dans le plus grand silence, alors que le robot qu’était mon corps agissait par mécanisme.

J’inspirais calmement comme pour calmer mon cœur des émotions un peu trop grandes que pouvaient me provoquer le cher Lloyd, me plaçant sur le côté à sa demande alors que je réfléchissais à la dernière fois que j’avais dû faire ça à l’hôpital.

Rien ne me venait, peut-être parce que sa question interrompit ma pensée. Deux mois ? Cela faisait longtemps sans voir un médecin, chose rare dans ma vie à vrai dire, cette notion était totalement nouvelle dans mon esprit. Deux mois sans docteur ? Etait-ce possible ? J’entrouvris la bouche comme pour dire quelque chose avant de me taire, le laissant continuer son laïus médical. Quelque chose à dire, je fis mine de réfléchir, les poils hérissés par le froid. Je préférais réellement garder mon t-shirt et mon pull quand c’était possible, passant une main dans mes cheveux. Je fis une moue avant de lui répondre calmement.

« Non, rien ne me vient. »

La pesée. Grande amie. Que dire, elle et moi, nous n’avons jamais été amies. Jamais, toujours trop maigre malgré le poids ajouté par mon amélioration. Je ne pouvais tricher, ni mentir. Toujours en soutien-gorge, je m’avançais vers celle-ci, presque la défiant du regard d’afficher plus que mes cinquante-et-un kilos. Après tout, j’essayais de manger plus mais tout finissait par me faire vomir, et voilà la question tant attendue. Un repas typique.

Bien évidemment, il eut droit à la moue. Celle que j’avais depuis mon adolescence, la moue un peu mignonne à laquelle Azel ne résistait que rarement mais je savais qu’avec lui, cela ne marcherait pas, alors le fixant dans cet œil unique, celui qui captait toujours mon attention. Un repas typique sans mentir, je réfléchis à mon déjeuner de la veille.

« Exemple d’hier midi : du poulet, pomme de terres et haricots verts. »

Simple et un des repas que j’appréciais probablement le plus, je n’étais pas très compliqué à vrai dire question bouffe. J’aimais manger, la question plus difficile était certainement : la régularité de mes repas, il pouvait m’arriver de zapper un repas par manque de faim mais également parce que j’étais bien lancée sur un projet que j’en oubliais mes besoins physiologiques. C’était le problème quand on avait grandi branchée à une machine qui t’alimente quand tu ne pouvais pas manger la nourriture insipide de l’hôpital. Je savais qu’il fallait que je mange plus sérieusement et plus ainsi que des aliments qui permettraient à mon corps de prendre du poids… Mais j’aimais manger simplement. Je ne me voyais pas savourer les repas délicieux, des pizzas et autre choses, seule. Peut-être parce que j’avais trop lu de livres à l’eau de rose et sur l’amitié étant gosse. Mais c’était probablement ce qui faisait le plus de défaut à mon alimentation : le gras.

Je le fixais, lui appuyé négligemment à côté de moi, comme si c’était presque normal que nous n’avions pas une conversation sur mon alimentation alors que j’étais juste en jean, soutien-gorge, j’eus un sourire en coin. De ce naturel médical, me rappelant pourquoi je savais pertinemment que tout ceci était juste une fantaisie de mon esprit de m’éprendre de mon héros. Je chassais de nouveau ma mèche de cheveux, la rejetant en arrière, attendant le verdict.


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