N - 0 | RANUNGA - cité mixte
Et là, ta mine se met à rayonner, ta frimousse se détend. le simple fait qu'une voix aussi douce et agréable ta parvienne, tu vas mieux. La voix de ton ami a toujours eu un effet immédiat sur toi. Cette joie de vivre, cette positive attitude qu'il a en lui. Comme si les murs les plus épais pouvais se briser avec son simple souffle. Tu l’apprécies vraiment, tu as confiance en lui. Vraiment. Mais tu as tellement honte de ta famille, que tu prefere le préserver. A vrai dire, ton entourage approuverait fortement cette amitié entre ce natif et toi, ce n'est pas le problème. mais quand tu viens ici, c'est aussi pour te changer les idées, pas pour venir chouiner dans les "jupons".
" - J’arrive. Pakihi ma toute belle qu’elle plaisir de te voir"
Tu es moins contractée, tes sens sont aux aguets mais apaisés. Tu sens les douces mains de ton amis serrer les tiennes. Tu lui serres également, contente d'être ici. Cet endroit n'est pas qu'une boutique, c'est un havre de paix. Selon toi.
" - Tu a besoin d’une nouvelle tenue ? Tu n’aurais pas un peu maigris toi ? Tu pense à manger régulièrement ? Tu a un peu de temps ? Cela fait longtemps que nous n’avons plus papoté ? Je dois m’attendre à voir surgir des gorilles chargé de te récupérer ?"
Il se recule et te détailles tendrement. Tu arques tes sourcils puis sourit une énième fois. C'est vrai que tu n'es pas une grosse mangeuse de base. Tu as un appétit de moineau. La vie sans Sirius rend les mets moins délicieux, moins goutu, sans saveur. Oui, c'est un monde dépourvu de douceur à présent. Rares sont les points de chaleur comme ici. Tu manges moins, t'implique moins, te fais encore plus discrète. Même si le faisais avant, tu es encore plus discrète. Même en tant que religieuse. La fois où il y a eu cet assassinat. pas que tu t'en fichais, disons que tu étais détachée. Comme c'est triste, tu n'es plus l'ombre de toi-même.
" - Ah oui ? ... C'est possible je ne fais pas attention à mon poids mais je mange à ma faim, ne t'en fais pas."
Tu lui fais une rapide accolade amicale, puis vos mains se séparent. Tu es très câline envers les gens que tu apprécie, et Vehia est d'un soutien incommensurable. Mais depuis 6 mois, les contacts physique sont un peu douloureuses. Elles font du bien, mais te font un peu mal. Tu es si compliqué, douce native.
" - Tu veux bien me montrer tes nouvelles pièces ?"
Sans un autre mot, tu le regardes en souriant. Il a compris l'allusion. Cette allusion qui traduit: montre moi de jolies choses, des choses que je n'ai jamais vu pour me faire penser à autre chose. Montre moi que ce monde à tant à offrir. Car Pakihi, même si ta vie est sombre, ton petit cœur veut se battre. Ses palpitations sont faibles, mais elles sont là.