“Une amitié née des affaires vaut mieux qu'une affaire née de l'amitié.”.
Comme souvent je suis plonger dans la confection d’un nouveau tissus, mes doigts bouge avec savoir sur le métier à tisser mêlant les fils de couleur pour former les motifs. Je travail seul comme toujours, la pièce ou je me trouve est assez grande et donne sur un joli jardin. Je vis la ou je travail en fait ma maison est une ancienne maison humaine. Une humaine qui avait une conception étrange de la maison. Il n’y a pas d’étage et la maison est construite autour d’un jardin. Quand je suis arrivé la nature était sous contrôle dans se jardin. A présent les fleurs et les arbres son plus libre. Mais j’aime cette maison. Surtout qu’elle est reliée à une petite boutique.
D’ailleurs c’est presque l’heure. Je me redresse doucement étirant mes muscles douloureux, ca fait mal de rester assis aussi longtemps. Je jette un coup d’œil autour de moi. Heureusement que personne ne viens ici. C’est vraiment le désordre. Il y a des dessins, des croquis, des patrons un peu partout. Des vêtements à moitié commencer mais qui ne me plaise pas.
Je sors tranquillement de la pièce. Mes pieds nus effleurant le sol en bambou. J’ai juste le temps de me changer pour passer une tenue plus… Joli. Ma tenue de travail se résume souvent à un haut informe et un pantalon, plus simple pour travailler. Comme souvent la tenue que je choisis pour me montrer est chatoyante. Une tunique longue qui me couvre jusqu’au pied d’un blanc intense et broder d’oiseaux d’argent. Je passe également un pantalon en soie. Bon je ne mettrais pas cela pour sortir cela risque de trop se salir. Mais j’avais envie de voir ce que cela donnait.
Je souris doucement en passant les sandales en bois et me dirigeant vers le magasin. Mon ami ne devrait pas tarder. En fait je ne pensais pas pouvoir me lier avec quelqu’un comme lui. Mais dans le fond je l’apprécie vraiment. Peu être parce qu’il ne me juge pas et que moi je ne le juge pas non plus. Bon je le trouve un peu expéditif avec les humains, mais cela n’est pas très grave.
D’un mouvement je pousse le panneau de bois pour entrer dans la boutique. Aux premiers abords c’est assez grand, mais surtout plein de couleur. Je ne fais des tenues que sur mesures. Même si … Lorsque je fais des tissus qui me plaisent un peu moi je couds pour moins cher. Tout le monde a le droit a des vêtements. Je souris un peu a la jeune femme qui se tiens derrière un comptoir.
« Vous pouvez partir je vais me débrouiller. »
Je ne veux surtout pas que mon ami voit une humaine dans ma boutique. Mais bon la blondinette est douée pour accueillir les clients. Avec le sourire j’accompagne la jeune femme a la porte avant de m’appuie sur celle-ci. Bon il devrait arriver. Mon sourire s’agrandit un peu plus quand j’aperçois sa silhouette.
Me redressant j’agite doucement la main, simplement pour le saluer. A cet instant mon sourire est éclatant, lumineux. « Arii te voila enfin. »
Je m’avance doucement pour venir le prendre un instant dans mes bras avant de le relâcher.
Sur un traineau, je triais certains de mes produits. Je devais aller vendre le produit de mes chasses au noho demain. La viande était fumée et se vendrait ainsi sans soucis. Mais je donnais toujours l’exclusivité à un ami pour les pièces de peaux et les plumes. Aussi, triant mes produits pour ne laisser que celles avec la meilleure qualité, je ficeler l’ensemble en le recouvrant d’une bâche de feuille de palmier tressée.
C’est en tractant mon traineau que je pénétrais dans la ville. J’avais les pieds nus, et quelques bijoux aux chevilles. Mon paréo était noué en une sorte de bermuda qui m’offrait une certaine liberté de mouvement. J’avais noué un autre paréo comme une veste pour le haut. Le tissu m’était ainsi plus agréable. On pouvait encore distinguer certains de mes tatouages, propre à la tribu Ele’i. Et mon absence de nombril était constatée, car mon haut n’était pas complètement fermé. Pour finir, j’avais noué mes cheveux en une queue haute, un peu désordonnée.
Ainsi vêtu, j’apercevais mon ami et client à la porte de son magasin. Un geste de la main pour le saluer, et j’arrivais à sa hauteur. Ma charge n’était rien et ne me ralentissait pas des masses il faut dire.
« Heureux de te revoir, Vehia. » dis-je en salutation.
Un regard sur mon paquetage, et je réfléchissais.
« Alors, j’ai quelques peaux de renard et de vison. D’ailleurs, je vends leur viande, fumée, demain sur le noho si tu veux. J’ai aussi deux peaux de serpents, et plusieurs assortiments de plumes. »
J’ai surtout chassé du petit gibier dernièrement. Pour une chasse de plus grande envergure, je préférais attendre de savoir s’ils allaient libérer Mana. Pour l’heure, je m’inquiétais encore pour lui, et je regrettais de ne pas avoir put le faire s’évader. D’ailleurs, mon regard se porta un peu sur la rue, et je murmurais :
« Ils ont trouvé le coupable tu crois ? »
ft. Vehia.
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Lun 11 Fév - 19:45
“Une amitié née des affaires vaut mieux qu'une affaire née de l'amitié.”.
La silhouette de mon ami me fait toujours une sensation étrange. J’ai l’impression qu’il ne mange jamais à sa faim le pauvre. Bon je dis cela mais... Je ne suis pas beaucoup plus gras que lui. En fait je n’ai jamais réussis à prendre du gras, et j’ai tendance à oublier de manger régulièrement. Mais je me remue beaucoup moi que lui qui a besoin d’énergie. Et autre chose qui me sidère a chaque fois, c’est la force qu’il possède. Je crois que cela ferais longtemps que je serais mort sur les route si j’avais dut tirer un traineau comme le sien.
Du renard, du vison… Du serpent et des plumes. Mes yeux pétillent doucement. C’est parfait. Les peaux de renard et de vison peuvent servir à garnir des vêtements. Ou des gants. Le coupable ? Il me faut quelques seconde pour sortir de mes pensées, et pencher la tête sur le coté. Ha oui le meurtre.. Doucement j’hausse les épaules.
« Je sais pas vraiment. »
Je prends un petit air gêner.
« J’avoue ne pas avoir trop suivit l’affaire, je suis sur un nouveau tissage et comme tu le sais j’ai tendance à oublier le monde entier dans ces cas la. »
Une légère rougeur apparaît sur mon visage assez pale. Avant que je ne passe un bras autour des épaules d’Arii.
« On va conduire ton véhicules a l’arrière et je t’invite à rester chez moi se soir. »
Avec un petit rire, je lui fais signe de me suivre jusqu’au une toute petite cours fermée. Bon ce n’est pas grand mais cela suffit. Je n’ai pas de véhicules pour me déplacer, pas de véhicules personnels en tout cas.
« On vas rentrer les peaux et les plumes. »
Je souris un peu plus fort, je suis content. Je ne vais pas être seul se soir. Des fois la maison me semblent un peu trop grandes, trop vide. Mais bon je suis compliquer niveau amis. J’ai beaucoup de connaissance mais peu de vrai ami.
« Quand on aura fini avec les affaires, je te propose de prendre un bon bain et un bon repas ? Même si je ne suis pas le plus doué en cuisine. »
Je remarquais son regard lorsque j’évoquais mes produits. Je sens qu’il va tout me prendre, cette fois encore ! Cela m’arrange, je n’aime pas trop le Noho car il faut accepter de vendre aux humains et ça me fait grogner à chaque fois. Je sais qu’ils pensent que ce que je vends est inutile. Je tanne à mes heures, et vend surtout des cuirs et des peaux. Mais aussi des viandes séchées. Cela reste des produits marqué par des odeurs assez puissantes, et eux avec leurs affaires synthétiques ça les débecte bien souvent. Des chiffes-molles les humains !
En tout cas, le fait de voir une annonce de journal sur un de mes sujets d’inquiétude m’a poussé à en parler. Je remarque sans réfléchir que je l’ai mit en porte à faux avec ma question. Bah… Son invitation, je l’accepte avec un grand sourire et un mouvement de tête.
« J’espère que t’a prévu de quoi picoler Hoatae ! »
Car il est mon ami, celui qui ai naît de transactions certes, mais dont l’amitié est réelle. Je rigole légèrement à l’idée de me poser avec lui pour la soirée. Il me suffit de quelques gestes pour regrouper mes produits en une petite montagne que je porte sans trop de mal. Un regard suffit à demander où je dois poser le tout, et je m’y attèle sans forcer. Tranquillement.
« J’dis pas non au bain ! Comme j’faisais fumée la viande avant de venir, j’dois sentir un peu fort quand même. Tu veux qu’on le prenne ensemble ? Cela te coûtera moins cher, non ? »
Je sais qu’ici, ils payent pour avoir l’eau. Moi, je me contente souvent de la rivière et d’eau froide. Je fais parfois chauffer dans une marmitte si je veux du chaud… Mais comme je n’ai pas de pied à terre à moi, les bains chauds, c’est une rareté que j’adore ! Mon oncle me laisse parfois en prendre dans la cour de sa taverne. Il a prévu un grand baquet à chauffer pour que je me la coule douce. Mais j’crois que c’est surtout car je pue comme il me le dit. M’en fout, c’est cool les bains chauds !
« Tu sais Hoatae, je ne suis pas compliqué pour les repas. Je vis de chasse et de cueillette alors, fais comme il te plait ! »
Époussetant ma tenue et mes mains des quelques poils perdus par les fourrures, je jette un nouveau regard à la foule dehors.
« Sinon, pour revenir à l’affaire ben : j’te comprends. Pour le fait de ne pas t’y être intéressé. Je crois qu’ils auraient pas interpellé mon Tua’ana que j’aurais laissé passé. Mais j’veux qu’ils le libèrent vite ! Les humains sont bêtes d’inculper des natifs… Jamais nos gardiens laisseraient faire, non ? »
J’suis sûr que j’ai raison d’abord ! Mais bon, la prochaine fois… s’ils libèrent pas Mana, je le fais vraiment s’évader ! Nah ! Mais avec un plan cette fois… ça vaudra mieux.
Soudain, un bruit retentit et quelqu'un déboula. Un employé vu sa mine. Je m'écartais un peu, et le laissais expliquer à Vehia qu'il s'était fait volé la commande prévu pour ce soir à un prestigieux client. Entendant cela, je me portais volontaire pour aller à la recherche du voleur. Vehia, lui, donnait déjà les ordres pour refaire la commande au cas où. Finalement, ma pause n'aura pas durée et je filais vite : en espérant revenir avec son dû !
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