Quant la grippe s'invite : chez le guérisseur on file ! Banniere-56392a6
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Quant la grippe s'invite : chez le guérisseur on file !
Ren Natoryu
Ren Natoryu
Humain
Ren Natoryu
Ren Natoryu
Emploi : Pyrotechnicien et Pompier.
Ren Natoryu
Sam 9 Fév - 14:33

Vite, vite ! Kena est malade !
J’avais le regard soucieux en observant la silhouette proche de moi. Allongé dans un futon, elle grelottait. Délicatement, je vins humidifier le linge sur son front avant de le déposer à nouveau. Un soupir d’aise quitta sa gorge, alors qu’un sourire attendrit mais peiné venait étirer mes lèvres. De la toux, accompagnée de fièvre, voilà les symptômes de Kena. Tout semblait indiquer un début de grippe, pour autant mon manque de culture sur les natifs me faisait craindre autre chose. Après tout : souffrent-ils eux-aussi de la grippe ? Je ne me souviens pas que Nehavai l’ai déjà eu… Mais comme j’étais alité toute la semaine passée avec, je ne l’aurais pas transmise à ma protégée ?  

Comme, initialement, il était prévu que j’aille travailler à la caserne : je dû passer un coup de fil pour me décommander. Et un autre à une amie, pour qu’elle veille sur Kena pendant quelques temps. Il me fallait voir si Aata était disponible pour ausculter la petite, sauf si bien sûr les natifs pouvaient bien avoir la grippe et dans ce cas, juste obtenir un remède contre ce fichu virus ayant suivit l’espèce humaine jusque sur Gahia Li.

Préparant du gruau de riz pour la faire manger, la sonnette de mon logement tinta. J’accueillis rapidement mon amie, embrasser Kena sur le front, et je filais. Ma veste glissa rapidement sur mes épaules, et j’ignorais le fait d’avoir les cheveux en vadrouille. D’habitude, ils sont au moins un peu en arrière grâce à du gel, mais je m’étais contenter de me raser la barbe et c’est tout ce matin ! Pas le temps pour me coiffer, je préférais agir rapidement pour la petite.

C’était encore assez tôt dans la matinée quand j’aperçu l’enseigne de sa boutique. Normalement, à cette heure-ci, il devait être revenu de son jogging. Le miens, en un sens, je le faisais pour arriver jusqu’ici ! C’est en reprenant mon souffle que je poussais donc la porte des lieux…

« Aata ? J’aurais besoin de ton aide, s’il te plait. »

Ne l’apercevant pas dans la salle principale, et ne souhaitant pas m’incruster en arrière-boutique, j’avais parlé assez fortement. Et c’est en observant les lieux que j’attendis l’ancien.    
© CN.JUNE, NEVER UTOPIA
Aata Afaitu
Aata Afaitu
Natif
Aata Afaitu
Aata Afaitu
Emploi : Guérisseur / Gérant d'une herboristerie
Aata Afaitu
Lun 11 Fév - 19:04
Quant la grippe s'invite : chez le guérisseur on file ! Disr
Aata Afaitu n’était jamais le dernier à répondre oui quand on l’invitait à boire un verre. Il aimait passer du bon temps avec ses vieux camarades. Au fil des ans son corps avait acquis une certaine résistance qui lui permettait, en de telles occasions, de boire à outrance jusqu’au bout de la nuit. Il faut dire qu’Aata avait un secret qui lui permettait de ne pas se soucier de la gueule de bois : LE remède qui permettait de la contrer.

Il avait mis au point, un peu par hasard au début, un savant mélange de plantes qui, une fois infusées, donnait un breuvage qu’il fallait boire en grande quantités pour assurer ses effets. Un grand verre en étant encore ivre, avant de se coucher, et deux cul-sec en se réveillant au petit-matin. Et hop ! Au diable les migraines, les mots de ventre et la fatigue. Avec cette infusion, la tête vous sortait du %$? en un rien de temps !

Cette fois-ci, Aata n’était pas rentré chez lui une fois la petite beuverie terminée. Il savait qu’il lui faudrait se lever tôt le lendemain tant il avait à faire à la boutique. Trois caisses pleines d’une multitude de plantes étaient arrivées juste avant qu’il ne baisse le rideau, et il lui faudrait tout vérifier, trier, et ranger. Tout cela sans compter qu’en cette période hivernale les patients étaient nombreux à venir quémander ses services. Il avait donc choisi de dormir dans son arrière boutique. Un grand canapé-lit s’y trouvait, prêt à le voir tomber de sommeil. Le temps qu’il gagnerait le lendemain matin en se réveillant directement sur place ne serait pas de trop.

Seulement voilà, en arrivant, la veille au soir, à son herboristerie, il s’était trouvé trop épuisé pour pouvoir prendre le temps de préparer son remède miracle. « Tant pis, avait-il songé. Ça me rappellera ma jeunesse ! » Et ça n’avait pas manqué de le faire. N’ayant pas pris la peine de fermer la porte de la boutique en y entrant la nuit dernière, il fut réveillé au petit matin par la voix d’un homme qui avait cru l’échoppe ouverte, et donc son gérant disponible.

Le vieil homme hésita à se lever mais finit par se faire une raison. S’il avait prit les dix minutes nécessaires à la préparation de la tisane avant de se coucher, il aurait été frais et dispos. Désormais il était trop tard pour espérer retrouver la forme et éviter les regrets. Il devrait faire avec.

La bouche pâteuse, les yeux mi-clos et le crâne douloureux, il quitta son lit, enfila une chemise propre qui traînait là par miracle et répondit du loin au client : « J’arrive, j’arrive, un instant ! ». Il s’octroya une minute pour faire une toilette sommaire. Il s’aspergea le visage d’eau froide pour se redonner un peu de consistance, avant d’avaler un comprimé à base de plantes qui finirait tôt où tard par soulager sa migraine. Enfin prêt, il quitta l’arrière boutique pour aller affronter son premier client de la journée, journée qui promettait d’être plus longue encore qu’il ne l’avait imaginée.

Il fut soulagé en reconnaissant celui qui l’avait tiré de son sommeil. Lui et Ren se connaissaient bien, et le guérisseur savait que le jeune homme se montrerait compréhensif vis-à-vis de l’état du vieillard.
« Ren ! Quel plaisir de te voir ! Excuses-moi pour la tenue, la nuit a été longue pour moi… Qu’est-ce qui t’amènes de si bon matin ? »
Aata sentit alors qu’il commençait à aller mieux. Son corps était bien plus résistant qu’il ne l’aurait pensé. Maintenant que sa journée était lancée, il n’avait de toute façon plus d’autre choix que d’aller au bout. Ce simple constat suffit à lui redonner quelques forces. Restait à voir si cela durerait aussi longtemps qu’il le faudrait...
Ren & Aata
Ren Natoryu
Ren Natoryu
Humain
Ren Natoryu
Ren Natoryu
Emploi : Pyrotechnicien et Pompier.
Ren Natoryu
Dim 17 Mar - 9:28

Vite, vite ! Kena est malade !
C’est une voix lointaine qui me répondit : il était bien dans l’arrière-boutique. J’étais quelque peu rassuré par ce fait, même s’il ne pouvait trop en être autrement vu que la porte était ouverte. Je ne pense pas que l’ancien soit du genre à oublier de fermer sa précieuse affaire. Tout en conservant le silence, je piétinais dans l’allée principale de l’officine. Kena allait-elle mieux ? Sa fièvre était-elle baissée ? Tellement de crainte et d’interrogation. Moi qui ne laisse pas forcément voir ce que je pense ou ressens, je suis telle une pile en surcharge. Soudain, mon prénom retentit. Je tournais directement la tête en direction du vieillard, levant un sourcil étonné face à sa tenue.

Je pense aussi bien connaître ces petits yeux… Ce sont ceux d’une bien bonne migraine si je ne m’abuse. Et globalement, je dirais les effets secondaires du passage de l’alcool. Vu qu’il m’arrive encore de me laisser choir à des bars quant la mélancolie me prend… je pense reconnaître le signe d’une gueule de bois ! Finalement, il avait dû oublier de fermer la porte à clef…

« J’espère que je ne dérange pas trop. » Répondis-je.

Mais bon, il semblait se reprendre assez vite l’ancien. Si je peux avoir sa santé à son âge, honnêtement, je remercierai tous les kami du monde ! Ma main glissa à ma nuque, et mon inquiétude revint alors que j’évoquais la raison de ma présence.

« En fait… Kena est malade. Comme j’ai été grippé toute la semaine dernière, je pense qu’elle l’a attrapé mais, et bien, j’ignore si la grippe est transmissible aux natifs. »

Nous avons beau nous ressemblé, nous restons deux races différentes. Il n’existerait pas cette notion de tabou si nos deux peuples pouvaient s’unir en une race métisse… C’est une vérité perturbante, mais le genre de vérité qui entérine des différences.

« Une amie veille sur elle présentement. Mais elle a de la fièvre ainsi que de la toux. Le nez un peu pris, et des courbatures. Une perte d’appétit aussi. Je lui ai fais du gruau de riz, pour qu’elle essaye d’avaler quelque chose. Mais j’ignore si c’est suffisant… »

Ma voix, d’habitude calme et posé, est assez vive et trahit mon sentiment croissant d’inquiétude. Depuis que j’ai sa garde, c’est la première fois qu’elle est malade. Et j’ai peur de mal faire, ou de me tromper ! Je ne veux pas être un mauvais père…
© CN.JUNE, NEVER UTOPIA
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