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Life is short, eat pizza [Poppy]
Caleb Yilmaz
Caleb Yilmaz
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Caleb Yilmaz
Jeu 10 Jan - 11:06
LIFE IS SHORT, EAT PIZZA

Le meilleur moment de la journée ça reste quand même quand on peut enfin se rentrer chez sois. A tel point que j'en suis à courir dans l'escalier, les mains encombrées de sacs de courses et d'une pizza encore chaude. Rien que l'odeur suffit à me motiver à gravir les marches quatre à quatre pour arriver plus vite devant la porte de notre appartement. Dans une grâce insoupçonnée et une agilité hors norme, je parviens à dégager une de mes mains en calant des sacs en équilibre sur d'autres parti de mon corps. Je fouille rapidement les diverses poches de mon futal et de ma veste avant de dénicher la clef magnétique déverrouillant la porte.
Liberté.
J'entre pour me libérer de mes charges non sans un soupir, larguant les sacs sur une table encore encombré du reste des repas livré la veille. Question ménage, on est clairement pas au point mon vieux et moi et y'a malheureusement personne pour nous botter le cul à le faire avec plus de sérieux. D'autant plus que l'endroit n'est pas spécialement grand. Une pièce commune pour la cuisine et le salon, deux chambres aux aires de placard à balais et une salle de bain si étroite qu'on à pas intérêt à éternuer trop fort si on veux pas se manger un mur en plein front. Perso je me contente du minimum question ménage, c'est à dire, ranger les cadavres de bouteille dans un coin et jeter ce qui sent trop mauvais pour être englouti. Sans vraiment prendre la peine de ranger convenablement les vivre fraîchement acquises, je les tape en bordel dans un des placard et ne laisse que la pizza dorer au soleil sur la table prêt de la fenêtre entre-ouverte offrant un panorama parfait sur le reste de la ville.
C'est qu'il faudrait pas que ça refroidisse trop.
Débarrassé de cette corvée, je me faufile jusqu'à la porte de la chambre pour y passer discrètement. L'obscurité de la pièce et le sifflement régulier d'une respiration m'indiquent que mon père est bien là en train de pioncer et qu'il ne vaut mieux pas réveiller l'ourse avant la reprise de son service. Parfait. Ça fait plus de pizza pour moi. Mais avant ça une douche s'impose histoire de me débarrasser de cet état de crasse générale qui s'incruste partout dés qu'on pose le pied à la mine. Sans grande gêne je fais voler la veste, le t-shirt et le reste sur une des deux chaises et fille sous la douche sans plus attendre.
Se cramer la peau à l'eau chaude c'est un peu comme revivre en faite.
Je sais pas trop combien de temps je suis resté là à profiter de la chaleur. Une minute, dix, peut être une heure. Si ça ne tenait qu'à moi j'y resterais toute une vie. Mais l’appelle de la faim est plus fort que celui de la flemme. Je finis par me décider à sortir, séchant vaguement mon corps avant d'enfiler des fringues plus ou moins propres. Serviette sur la tête, je frotte énergiquement ce qui me sert de tignasse et commence par me servir une bière du frigo avant d'engloutir la pizza.
Pizza laissée sur la table.
Une table désormais vide et une fenêtre ouverte...
« Non mais quoi.... »
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Jeu 10 Jan - 12:00


★★★


Il fait encore jour à Ota, malgré le fait que le soleil ne va pas tarder à se baisser pour laisser place à la lune, à la nuit, et pour terminer cette journée. N'ayant rien avalé de la journée, par manque de moyens, l'enfant a l'estomac qui gronde fortement. Elle a faim, et par conséquent la voici de mauvaise humeur. Elle peste, marchant dans les rues d'Ota, contre son père. Elle se dit qu'il doit encore être allé au bar, avec le peu d'argent qu'ils ont, pour le dépenser dans des verres d'alcools. Et elle, dans tout ça ? Elle a faim, et pour manger, elle doit bien trouver une solution. Depuis quelques temps maintenant, elle se débrouille comme elle peut. Il lui arrive de fouiller les poubelles, ou encore de dissimuler sous son t-shirt des paquets de biscuits qu'elle chourave dans les commerces d’alimentation.

Elle marche, regardant à droite, puis à gauche, dans l'espoir de voir de la nourriture lui tomber dans les bras.
Oh, jackpot.
C'est d'abords l'odeur qui l'attire. Le gras, le fromage, tout est parfumés par cette délicieuse senteur qui la fait déjà saliver d'envie. C'est très discret, et surement qu'une personne a du emprunter le même chemin qu'elle, avec son butin. Son pas s’accélère, sans courir mais presque, elle marche, suivant la traînée de parfum qui fait frétiller ses papilles juste à en imaginer le gout. Elle arrive finalement devant un bâtiment, un immeuble avec des habitations. Levant la tête, elle en est certaine : dans l'un de ses étages, il y a quelque chose de bon à manger.

C'est une casse-cou, une aventureuse. D'un regard discret elle vérifie qu'il n'y a personne dans les alentours, et lorsqu'elle décide que la voix est libre, elle entreprend d'escalader la gouttière. C'est facile pour elle, elle a l'habitude. Son père n'y pense jamais, et ferme souvent la porte à clé, du coup pour rentrer chez elle, Poppy laisse toujours la fenêtre de sa chambre ouverte, et elle escalade sa façade. Ici, c'est à peu prêt la même chose. Elle grimpe facilement, se tenant quand même fermement et elle arrive finalement à destination.

La fenêtre n'est que légèrement ouverte, mais il lui suffit de la pousser pour qu'elle s'ouvre d'avantage. Et la, devant elle, ce qui pourrait s'apparenter au Saint Graal. Sur la table de la cuisine, au milieu de divers débris de tous genres, trône fièrement une pizza. Elle est belle, sent bon, et a l'air divinement goutteuse. Un rapide coup d’œil avant d'entrer lui assure que la voix est libre, et elle pénètre donc par effraction dans ce petit appartement. Sans attendre, elle se jette sur la pizza, croquant dans une part à pleine dents. La saveur est délicieuse, et elle a l'impression que c'est le plus beau jour de sa vie, elle qui ne mange que des biscuits et des fruits secs depuis un bon moment. Elle prend le carton dans une main, pour que l'odeur lui chatouille encore plus les narines, alors que dans son autre main elle dévore la part qu'elle tient. Une fois engloutie, elle va pour reprendre une seconde part mais, au milieu d'un tas de fringues sales et un peu puants, elle aperçoit un joli pendentif. Elle le prend, le regarde, l'analyse.

Ce truc doit valoir quelques pièces.
Se dit-elle, avant de mettre sa trouvaille autour de son cou, pour le voler. Avec l'argent qu'elle récoltera en vendant le collier, elle pourra certainement s'acheter une écharpe, ou des trucs à manger. Elle ose s'aventurer un peu plus dans le salon, pour voir s'il y a d'autres choses à piquer. Mais elle n'a pas le temps de voir grand chose qu'elle entend du bruit, des pas. Avec la pizza dans ses mains, elle bondit rapidement derrière le canapé, ce cachant, ne bougeant plus. Elle n'avait pas le temps de retourner à la fenêtre, que déjà le son des pas ce fait plus présent, et elle entend une voix. Un « Non mais quoi.... ». Poppy retient son souffle. Elle ne sait pas quoi faire, ni ou aller. D'habitude, elle a un moyen de fuir, de s'échapper. Mais ici, derrière ce canapé, la gamine se dit qu'elle est quand même bien dans la merde.


★★★
Caleb Yilmaz
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Ven 11 Jan - 11:57
LIFE IS SHORT, EAT PIZZA

Le plus infâme des crimes.
Sérieux. Qui oserait voler la pizza de quelqu'un ? C'est presque inhumain, je suis même quasiment que y'a un châtiment spécial pour ce genre de gars. Je me précipite sur la fenêtre pour vérifier que la pizza n'aurait pas simplement décidé de faire le grand plongeon.. Quoi que j'ai beaucoup de mal à imaginer comment une telle chose aurait pu arriver. Un oiseau qui passe.. Mais non. Rien en bas, rien sur le rebord, et j'ai beaucoup de mal à imaginer un piaf se trimbaler avec un carton entier de pizza. C'est forcément quelqu'un.
Un juron m'échappe, puis un autre. Je prends quelques secondes pour scruter les alentours de mes yeux surhumains. Pas grand chose d’intéressant, même si j'arrive à distinguer très précisément le contenue des poubelles au bout des rues, pas l'ombre d'une pizza abandonnée ou d'un indice.
Parfait.
Je peste une fois de plus, claquant la fenêtre dans un bruit sourd, maudissant le connard qui devait se balader dans la nature avec ma délicieuse pizza. La rage au ventre, je vais devoir me contenter de ça pour le moment. L'agacement à au moins l'avantage de réveiller un besoin frénétique de ranger des trucs histoire de passer mes nerfs sur quelque chose de plus constructif que balancer des chaises par la fenêtre. J'attrape mes fringues abandonnée un peu plus tôt et jauge leurs niveaux de crasse histoire de voir si une lessive s'impose vraiment. À mesure que la chaise se vide, je remarque quelque chose d'inhabituel. Il manque quelque chose. C'est impossible que ce soit plus là.
Aucune trace de mon collier.
Gardant un minimum de calme, je fouille un à un les vêtements, les secouant avant de les jeter en tas au sol. Rien dans les poches, rien coincé dans les manches. Pourtant je suis certain de l'avoir enlevé avant de passer à la douche. Nouveau juron. Cette fois c'est certain quelqu'un est venu me piquer mes affaires. La pizza c'est déjà inamissible, mais alors ce collier, c'est impardonnable. Si je le choppe je le bute. Cette fois c'est plus de la colère c'est de la rage. Mais malgré ça, une petite part de moi tente de me faire entendre raison. Peut être qu'il est simplement tombé par terre.. Comme pour me donner une bonne raison de continuer à rager, je me mets à quatre pattes au sol pour chercher sous la chaise, sous la table, sous tout ce que je trouve. L'avantage d'avoir une vue aussi perçante c'est que rien ne m'échappe.
Même pas ces chaussures derrière le canapé.
Trop petites pour être à moi, encore moins à mon père. Je me redresse lentement, comprenant sans peine ce qui est en train de se passer. J'ai interrompe le chapardeur alors qu'il visitait l'endroit.. maintenant il est pris au piège. Au moins ça me laisse une chance de lui faire regretter de s'être introduit chez nous.. Mais quelque chose me dit que ce sera pas si simple que ça.
En trois enjambées, je rejoins le canapé pour le contourner en me redressant de toute ma hauteur. Les bras croisés, je reste tout de même sur mes gardes des fois que ce mec serait armé d'une manière ou d'une autre.Mais je crois que j'ai pas grand chose à craindre.
Une gamine, pizza encore à la main et pendentif autour du cou.
Est ce que c'est une putain de blague ?
L'improbabilité de la scène me laisse quelques secondes sans voix. J'avoue que l'envie de lui crier dessus avant de simplement la jeter par la fenêtre me traverse l'esprit. Je l'aurais fait si ça n'avait simplement pas été une gamine. Une gamine à l'air affamé et plutôt pouilleuse. Je ravale un grognement, toisant toujours la petite de mon regard noir avant de soupirer d'agacement.
« Qu'est ce que tu fous là toi.... »
Elle me vole ma bouffe et mes affaires. Ça semble assez évident. Son visage ne me dit rien de spécial, pas la gamine de quelqu'un que je pourrais connaître, définitivement trop jeune pour avoir été une meuf fréquentée un soir trop bourré et trop vieille pour être une erreur de jeunesse qu'on m’ait caché des années.
Alors c'est qui ?
« Essai même pas de t’enfuir ou je t’assomme avec une chaise.. »
Le ton est sérieux, peut être un peu trop. Mais on va clairement pas en rester là, je ne voudrais pas qu'elle s'imagine qu'elle peut entrer ici quand elle veut pour me piquer des trucs..
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Ven 11 Jan - 13:10


★★★



Elle ne bouge pas, retenant sa respiration, elle prend soin de se recroqueviller derrière le canapé, mais le meuble n'est pas bien grand, et certainement que ses pieds doivent dépasser. Elle entend l'homme qu'elle vient de voler. Il semble énervé, et c'est légitime, vu qu'elle vient de lui voler ses affaires. Lorsqu'il claque la fenêtre elle sursaute. Elle ne le voit pas, elle l'entend juste. Alors les bruits forts et sourds qui surgissent d'un coup ne la rassures pas. Son esprit fuse, elle cherche un moyen de partir, de s'enfuir. Et voilà qu'elle l'entend fouiller des ses vêtements, il va vite se rendre compte que son collier n'y est plus. Instinctivement, elle porte sa main à son cou, ou le pendentif dérobé est attaché.

Elle espère qu'il retourne vite dans une autre pièce, afin qu'elle puisse ré-ouvrir la fenêtre et vite se barrer d'ici. Si elle se fait choper, elle ira au poste - encore - et son père sera obligé de venir la chercher vu que c'est une enfant. Elle a déjà fait quelques séjours au poste, ce ne serait pas la première voir qu'elle se fait prendre la main dans le sac. Mais elle déteste ça, et surtout elle déteste comment son abruti de père se comporte. Lorsqu'il vient la sortir du poste, Olaf est insultant, turbulent. Il ne la frappe pas, heureusement, mais ses gestes de sont pas non plus tendres, et il l'attrape vigoureusement par le bras pour la traîner chez eux, lui laissant au passage quelques bleus sur le bras. Elle se mord l'intérieure de la joue, espérant que l'habitant de ce lieu ne la trouve pas.

Et merde...
Pense-t-elle, lorsqu'elle entend l'homme s'adresser à elle. Elle lève les yeux vers lui. Elle se dit qu'il n'a pas l'air très commode, avec ses cheveux noirs en batailles et ses cicatrices sur le visage. Dans qu'elle galère vient-elle de se fourrer ? Alors qu'il lui parle, elle se relève, lâchant la boite de pizza au sol, et se plaque le dos contre le mur. L'homme la foudroie du regard, et il l'a menace même, lui disant que si elle tente de fuir, il ne la laisserait pas faire. Mais Poppy aussi, lui lance un regard noir. Elle souhaite lui montrer qu'elle n'est pas une petite peureuse, et qu'elle ne le craint pas. Et pourtant, au fond d'elle, son cœur bat à mille à l'heure, et elle a vraiment peur que ce type ne s'en prenne physiquement à elle. En pensant un cela, une petite lueur de peur passe dans son regard.

En tout cas, elle ne lui répond pas. Elle le regarde dans les yeux, les sourcils froncés, l'air déterminé. Puis, rapidement, un coup d’œil à gauche et à droite, cherchant une porte de sortie. Elle doit fuir, et vite. Elle ne veut pas se faire frapper ou mener au poste. Elle doit s'en aller rapidement. Peut-être courir vers la cuisine, ouvrir la fenêtre et bondir dehors ? Mais impossible, car l'homme est devant, lui bloquant le passage. Il ne reste que la porte d'entrée, mais peut-être qu'elle est fermée à clé, et dans ce cas ce serait problématique. Alors, la petite fille grimpe sur le dossier du canapé, à toute vitesse, et passe par dessus celui-ci, courant maintenant dans le couloir menant à, elle espère, des chambres. Si elle arrive à en atteindre une, elle passera par la fenêtre pour vite se casser d'ici.



★★★
Caleb Yilmaz
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Caleb Yilmaz
Ven 11 Jan - 15:14
LIFE IS SHORT, EAT PIZZA

Pris la main dans le sac. Au final, je suis pas plus avancé. Au moins si elle s'était barré j'aurais pu me contenter de pester dans mon coin. Mais là, maintenant.. je fais quoi moi ? Elle se plaque contre le mur comme si j'allais lui sauter dessus. Peut être que j'ai l'air un peu trop menaçant, mais je vais pas non plus la féliciter cette gamine quoi !
Sa réaction m'arrache un autre soupir, je lui fais visiblement peur, la voir me fixer avec ce regard noir réveille une petite pointe de culpabilité. Elle doit avoir dix ou douze ans, pas plus, j'imagine que se retrouver coincé en face de quelqu'un avec ma tronche ça doit pas mal foutre la trouille. Pourtant y'a une pointe de défis dans son regard, comme si elle voulait prouver qu'elle a pas peur. La témérité des morveux ça m'étonnera toujours en faite, ça peut presque m'attendrir par moment, mais cette petite a toujours ma pizza et mon collier.
Elle ne répond pas, reste sur la défensive à me foudroyer du regard, guettant la pièce d'un coup d’œil rapide comme si elle cherchait une échappatoire à cette situation pourri dans laquelle elle venait de se mettre. Même si je lui avait demandé de pas le faire elle essaie de me berner pour s'enfuir par tout les moyen. Agile, elle se jette par dessus le dossier du canapé pour se ruer vers le couloir et les chambres.
Parfait.
« Hé ! Je t’ai dit quoi ! »
Elle fait chier celle là. Je pas réellement lui lancer une chaise à la gueule, même si j'en ai l'air je suis pas un espèce de monstre sans émotion qui terrasse des gamins pour une part de pizza. Mais pas question de la laisser sortir sans au moins avoir récupéré le collier.. et avant qu'elle réveille mon père également. J'ai pas envie de lui expliquer la situation même si je suis certain que ça le ferait beaucoup rire. Je me précipite à sa suite sans savoir quoi faire d'autre que profiter de ma taille et de ma force pour lui attraper les bras et l’immobiliser contre un mur. Même si on m'a viré de l'armée depuis quelques années déjà, ce genre de réflexes finit toujours par me revenir dans ce genre de situation. Conscient de peut être l'avoir trop brusqué, et certainement fait mal au passage, je la lâche brusquement en levant les mains en face de moi pour la fixer d'un regard sévère.
« Je te lâche, mais .. tu t'enfuis pas ok ! »
C'est que j'ai presque l'air autoritaire en plus. Pas certain que ça suffise de toute façon, c'est évident que cette petite n'est pas du genre à être impressionné par des ordres ou des lois, je suis même quasiment certain qu'elle en est pas à sa première effraction. Elle est beaucoup trop naturelle et discrète pour en être à son premier coup d'essai. Je soupire encore, fais un pas en arrière comme pour lui prouver ma bonne volonté et montrer que je ne mords pas non plus. Du moins pas en le faisant exprès.
« Je t'ai pas fait mal ? Ça va ?»
À première vu je pense pas lui avoir pété le bras mais on sait jamais, j'ai l'habitude d'être un peu bourrin voir carrément violent mais jamais avec des gamins. Au moins, je me sens assez coupable pour oublier un peu ma colère pour l'instant, c'est déjà ça en sa faveur.
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Ven 11 Jan - 15:41

★★★


Elle court comme elle peut dans ce couloir, espérant atteindre une chambre, ou la salle de bain, histoire de se carapater par la fenêtre. Mais bon, avec ses petites jambes, et le fait qu'elle ne connaisse pas du tout l'endroit - et en plus, y'a du bordel de partout - et bien, elle se fait vite rattraper, et même attraper. Elle n'est pas vraiment surprise d'être saisit brusquement par le bras, c'est qu'elle en a l'habitude avec son paternel. En revanche, le fait d'être plaquée contre le mur fait monter en elle un grand sentiment d'angoisse, et pendant une seconde son teint devant tout blanc et elle se retrouve pâle comme un linge. Elle pense qu'il va lui foutre une patate dans la tronche, car elle sait qu'il y a des gens qui n'hésitent pas à frapper des mômes, mais heureusement personne ne lui a encore retourné une baffe.

Lorsqu'il la lâche, elle de sent de suite soulagée. Elle n'aime pas la proximité avec les gens. Elle a oublié la sensation d'être câlinée, cajolée, pouponnée. Elle ne connait plus que les gestes brusques, et elle n'aime pas ça. Elle est enfin relâchée et elle fait une petite grimace, venant se frotter son bras. C'est qu'il lui a fait mal, le bougre ! Bon, pas beaucoup, mais surement assez pour lui laisser un joli bleu. Elle regrette de ne pas être plus grande et plus forte, car elle lui aurait donné un bon coup dans ses parties, et il aurait moins fait le mariole celui-là.

Cependant, elle est surprise qu'il se recule, comme pour lui signifier qu'il ne veut pas lui faire de mal. Il lui demande même si elle est blessée, ce qui l'étonne un peu. Elle détourne le regard, un regard furieux et également de honte de s'être fait prendre.

Ouais, ça va.

Elle pensait répondre sèchement et avec insolence, mais non. Sa voix était presque tremblotante, voire discrète. C'est qu'elle est totalement gênée de la situation, et qu'elle sait que les adultes ne sont pas commode. Elle pense déjà à ce qu'elle va devoir dire à son père lorsqu'elle sera menée au poste et que celui-ci viendra la récupérer. En tout cas, elle lève maintenant ses yeux vers lui, ne bougeant pas du mur.

J'peux partir ?

Bon, y'a peu de chance mais bon, sur un malentendu, ça peu marcher. Elle le regarde dans les yeux, comme pour le défier. Elle ne veut pas s'abaisser devant lui, ni devant personne. Et encore moins devant un adulte.

★★★
Caleb Yilmaz
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Lun 14 Jan - 13:49
LIFE IS SHORT, EAT PIZZA

Bon.
Et maintenant ?
Qu'est ce que je suis supposé faire avec elle ? Sérieux, le plan de base c'était juste de rentrer chez moi, de kiffer ma pizza et de larver comme une merde le reste de la journée. Mais même ça c'est trop demander visiblement. Les bras croisés, je soupire encore une fois en observant la gamine. Elle a pas l'air blessé c'est déjà ça, par contre elle a toujours ce petit air de défis, comme si dans le fond la situation ne lui faisait pas plus peur que ça. Ça traduit une certaine habitude. Si rentrer chez les gens pour leur voler de la bouffe et des trucs à revendre, c'est son quotidien, je crois que se faire coincer, c'est le dernier de ses soucis. Parce que soyons honnête, vus son âge, même si j’appelle les flics, il lui arrivera pas grand chose si ce n'est finir la journée à attendre qu'on vienne la chercher. Si on vient la chercher.
Je la jauge encore un peu du regard alors qu'elle continue d'afficher cet air défiant sur son visage. Elle a de la chance d'être haute comme trois pommes. Vraiment. Mais une petite part de moi est obligée de trouver ça amusant, voir même intéressant. Même si j'ai une tronche à faire peur elle a pas l'intention de montrer qu'elle flippe ou quoi que ce soit d'autre. Rien que pour ça, ça mérite un peu de considération.
Mais pas trop quand même.
« Ouais bien sûr, vas-y, tu veux pas prendre deux trois trucs dans le frigo avant de partir ? Je te donne mon porte feuille aussi tant qu'on y est ? »
L'ironie est évidente. Au moins elle a du culot cette petite. Je me surprends à retenir un sourire et le cache sous un soupir, tournant la tête vers la porte de la chambre toujours fermée. Au moins tout ce bordel n'a pas réveillé mon vieux. Je baisse donc d'un ton en reportant mon attention sur elle.
« Écoute, tu me rends le collier et j'accepte de partager la pizza avec toi. Assis à table, comme des gens civilisé tout ça... t'en dis quoi ? »
Je ne suis pas un montre au point de m'entêter à foutre à la porte une gamine qui crève simplement la dalle. Puis faut bien que je me fasse pardonner de lui avoir quasi cassé le bras aussi. L'idée d'appeler les autorités me traverse l'esprit une seconde, mais sincèrement, j'ai aucune envie de les voir se pointer ici, surtout que si elle se met à raconter n'importe quoi je suis quasiment certain que ça se retournera contre moi. Alors, puisqu'elle n'a pas l'air si méchante que ça, autant essayer de régler ça tranquillement.
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Lun 14 Jan - 14:48

★★★

Elle rêve où il est en train de se payer sa pomme, à lui proposer d'aller se servir dans le frigo ? Dommage en tout cas, car elle y serait volontiers allée, pour pourvoir en manger l'intégralité du contenu. En tout cas, voilà que l'enfant croise les bras, regardant l'homme balafré avec un petit air de mépris. Son ironie passe mal, elle n'aime pas vraiment ça. Les adultes se pensent toujours si supérieur aux enfants, et ça l'énerve grandement.

Pourtant, voilà que dès qu'il lui propose de partager sa pizza, la jeune fille retrouve un véritable visage d'enfant. Ça ne dur pas longtemps, juste une seconde. Cet instant très bref montre à l'habitant des lieux ce que l'enfant est véritablement au fond d'elle, bien caché : une simple enfant. Elle a envie de dévorer cette pizza, et surtout, elle se sent bien que quelqu'un lui tende la main, en lui proposant un repas, au lieu de la foutre dehors ou encore d'appeler les autorités. Remarquant qu'elle a donc un visage plus doux, et surtout des yeux remplit de gourmandise, elle secoue doucement la tête pour se redonner une certaine contenance. Poppy ne s'autorise pas à agir comme une petite fille, ce qu'elle est pourtant. Elle prend un instant pour peser le pour et le contre. Rendre le collier en échange d'une pizza... Le bijoux pourrait lui rapporter pas mal de pièces, mais encore faut-il qu'elle arrive à le refourguer. Un pendentif comme celui-ci, c'est certain qu'elle l'aurait volé, et peu de marchands l'auraient racheté. Et puis elle n'a pas envie de penser au long terme, elle pense à maintenant. Et maintenant, elle a faim.

Ouais, ok. Mais t'as pas intérêt à te foutre de ma gueule.

Charmant langage que dans la bouche d'une petite fille. Poppy parle mal, vulgairement. Elle n'a rien d'une enfant. En même temps, elle vit presque dans la rue, ne rentrant chez elle que pour dormir. Elle a apprit à se débrouiller seule, et ce n'est pas en étant polis et gentille avec les autres qu'elle obtiendra ce dont elle a besoin. Elle a dû s'adapter à ce nouveau mode de vie, alors que quelques années plus tôt, elle était une enfant très agréable, gentille et respectueuse. En tout cas, elle lui prouve une nouvelle fois qu'elle n'a pas peur de ce grand dadais vu qu'elle le menace un peu. Bien-sûr, elle serait bien incapable de lui faire du mal, vu sa petite force. Mais bon, elle veut lui montrer qu'elle ne le craint pas... Mais si au fond, elle est méfiante et qu'elle a quand même peur.

Elle retire donc le bijoux, d'un geste lent, tout en le regardant dans les yeux. Il ment peut-être, et c'est possible qu'une fois l'objet récupéré, il ne tienne pas ce qu'il a dit, et qu'il décide d'appeler la police. Elle s'y attend, et elle sera quoi dire. C'est une bonne menteuse, et elle sait jouer la comédie quant-il le faut. Des hommes qui touchent les enfants, ça arrive de temps en temps, alors s'il fait venir les flics, elle se gênera pas pour dire que ce type lui a soulever son t-shirt. En tout cas, elle lui tend le pendentif, le regardant dans les yeux une petite seconde, avant de détourner son regard vers la pizza, qui jonche sur le sol. Elle n'a qu'une envie, s'est de courir vers la bouffe.

★★★
Caleb Yilmaz
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Ven 18 Jan - 11:37
LIFE IS SHORT, EAT PIZZA

L’appel du ventre est plus fort que le reste.
Elle perd son air méfiant une seconde, laissant l'hostilité pour afficher un regard un brin pétillant, comme un enfant face à un cadeau ou une bonne nouvelle. Finalement, c'est bien qu'une gamine. Une gamine qui se force à pas trop l'être histoire de survivre. C'est un peu l'impression qu'elle me donne en réalité avec ses regards noirs et son langage bien trop grossier pour son âge. Je crois que ma proposition l'étonne un peu, mais elle finit par accepter, poussée par la faim ou simplement l'idée de ne pas se retrouver avec les autorités sur le dos.
Clairement, une pizza c'est quand même mieux qu'un tour chez les flics.
Sans me quitter une seule seconde du regard, on se jauge encore quelques secondes avant qu'elle ne décide de me rendre le collier. Je peux comprendre sa méfiance, faire confiance aux inconnus, c'est jamais une bonne idée, surtout quand on est une gamine de son âge. Une part de moi ne peut s’empêcher de trouver la situation dérangeante en quelques sortes. Elle devrait être chez elle, et je ne devrais pas la laisser s'incruster comme ça chez moi en lui proposant de la pizza. C'est hyper louche. Mais y'a aucune arrière-pensées à mes actes ou mes propos.
C'est juste une gamine qui veux qu'on lui donne à bouffer.
J'attrape mon collier d'un geste un peu brusque, soulagé de l'avoir entre les mains. Mon regard quitte finalement celui de la petite pour s'attarder quelques secondes sur le bijou. Je me rends compte que ça faisait longtemps que je n'avais simplement pas pris le temps de l'observer et de me souvenir. Il est toujours autour de mon cou, comme une part de moi. En dix ans, c'est la première fois que je pense l'avoir perdu.
Un soupir m'échappe alors que je le remets à sa place autour de mon cou, cette petite commence fort mais j'imagine qu'elle ne se doutait pas de la valeur de cet objet. Une valeur qui n'est que sentimental, dans le fond je suis même pas certain qu'elle aurait pu en tirer un bon prix, en plus de ça, refourguer des objets natifs c'est pas la meilleure affaire dans le coin. Surtout si on sait que ça a du être voler quelque part. Elle a bien fait de choisir la pizza !
Je ramasse la boite en carton écrasé au sol, après un rapide coup d’œil à son contenue, je décide que la pizza est encore tout à fait mangeable, visiblement elle n'a pas trop traîné par terre donc ça devrait aller.
« Amène toi ... »
Retour dans la pièce principale. Je lui tire une chaise et dépose le carton sur la table sans aucune délicatesse. Pas d'assiette, pas de couverts, vu sa façon de parler je doute qu'elle me reproche de manger avec les mains et d'avoir la flemme de faire la vaisselle. Je me pose à mon tour sur une chaise en me laissant tomber dans un râle avant de profiter de la bonne odeur de fromage. Bon. Je pense qu'on est parti sur des mauvaises bases, puisqu'on est là à partager la pizza de la paix autant essayer d'en savoir plus sur elle.
Ça me rend quand même un peu curieux.
« C'est quoi ton nom.. Je sais pas pourquoi mais je crois que je t'ai déjà vu dans le coin... »
Les gamins ça court pas tellement les rues étrangement. Du moins j'en ai jamais remarqué plus que ça, peut être aussi parce que les seuls moments où je mets le nez en dehors de la mine, c'est tard le soir ou trop tôt le matin. Pourtant, je ne sais pas trop pourquoi, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce visage. Mais où ? Sûrement pas à la mine.. pas dans un bar non plus, ce serait étrange..
Un mystère qui commence de plus en plus à titiller ma curiosité.
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Anonymous
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Mer 6 Fév - 11:14

★★★

Enfin l'heure de manger est arrivée. Il n'a pas besoin de lui répéter deux fois, qu'elle se précipite déjà à sa suite, vers la pizza. La délicieuse odeur lui embaume de nouveau les narines, et son estomac gargouille fortement. C'est qu'elle a faim, la petiote !
Une fois que la pizza est déposée sur la table par les soins du maître de maison, Poppy ne se fait pas prier et directement elle choppe une part qu'elle croque à pleine dents, faisant tomber un peu de sauce tomate sur son t-shirt, déjà bien salis et usé par le temps, à en voir toutes les marques de couture qu'elle a sur cet habit. Mais bon, ça ne la dérange pas, manger proprement ou salement, ça ne changera rien à sa vie. Par contre, elle mange vite, de peur qu'on lui retire le pain de la bouche, qu'on lui arrache la nourriture, de peur de se retrouver sans rien, une nouvelle fois.

L'homme semble s’intéresser à elle, ou du moins à son nom. En même temps quoi de plus normal ? Lorsqu'une petite sauvageonne pénètre chez vous par effraction pour vous voler vos affaires, il est logique de vouloir en savoir plus sur elle. C'est donc en haussant les épaules que la gamine répond.

J'm'appelle Poppy Tonks.

Pas besoin d'en dire plus, il doit surement connaître Olaf TOnks. Qui ne le connait pas d'ailleurs, ce bougre ? L'homme qui passe son temps libre dans les bars, à picoler plus que de raison. Les rumeurs racontent que sa femme est morte de maladie, le laissant avec une petite fille de même pas cinq ans... mais ça, c'était y'a quelques années déjà. La petite a bien grandit, mais elle est livrée à elle-même. En même temps, vu la dégaine de son paternel, encore heureux que la gosse est débrouillarde, car sinon elle serait certainement morte quelque part, ou alors elle se serait retrouvé à l'orphelinat.

Et toi t'es qui ?

Histoire d'avoir un nom sur un visage, rien de plus. Elle s'en fiche un peu de savoir qui est cet homme... Pour elle, c'est juste un mec chez qui elle est, pour manger une pizza. Elle pense pas qu'il l'aiderait, parce que bon, soyons honnête : personne n'aide jamais les petites souris comme elle, sauf Darius, mais ça c'est une autre histoire.


★★★
Caleb Yilmaz
Caleb Yilmaz
Humain
Caleb Yilmaz
Caleb Yilmaz
Emploi : Mineur
Caleb Yilmaz
Mer 13 Fév - 10:48
LIFE IS SHORT, EAT PIZZA

Elle ne se fait pas prier la gamine.
À peine la pizza servie qu'elle l'a enfouie une grosse part de pizza dans sa bouche pour la gober en prenant à peine le temps de mâcher quoi que ce soit. À la voir on pourrait croire qu'elle n'a pas mangé depuis trois mois. Non pas que les morfales me soient étranger, au contraire, j'en fréquente même tout les jours à la pause de midi, mais de la part d'une si petite chose c'est assez surprenant. Je me demande comment elle fait pour pas s'étouffer. Bon. Au moins elle a l'air d’apprécier la pizza c'est déjà ça. Je me sers moi même une part avant qu'elle n'engloutisse le reste, la dévorant avec un peu plus de délicatesse qu'elle, mais franchement pas grand chose.
Une fois à peu prêt rassasié, elle m'offre enfin un nom. Poppy Tonks. J'ai déjà entendu ça quelque part. Ora n'est pas aussi grande que Nui, et faut avouer que c'est souvent les mêmes têtes qu'on croise dans les rues ou à la mine. Certains se font connaître plus que d'autre ceci dit. C'est sûrement le cas de Tonks. Pas cette petite, mais son père, son frère, son oncle. Bref. Quelqu'un avec son nom.
J’essaie de me souvenir d'un visage, fouillant ma mémoire jusqu'à ce que quelques images me reviennent. Un homme ivre mort sur un comptoir ou une table. Des gars qui se mettent minable y'en a partout, mais je crois bien que celui de mes souvenirs s’appelle Tonks. Je suis quasiment certain d'avoir déjà entendu son nom être braillé ci et là quand il se mettait à crier sur les filles ou à réclamer encore un verre alors qu'il n'a pas payé les trois derniers. Trop vieux pour être son frère. D'ailleurs ça me reviens lentement.. Si son visage m'est vaguement familier, c'est parce que je l'ai croisé quelques fois à la sortie d'un bar à traîner son vieux derrière elle.. Je suis rarement sobre dans ces moments-là, c'est ce qui m’empêche de vraiment m'en souvenir, mais c'est arrivé assez de fois pour retenir mon attention.
Mais des gamines de son âge qui traînent dans les bars, heureusement, y'en a pas tellement.
J’engloutis le reste de ma pizza avant de lui répondre à mon tour.
« Caleb Yilmaz, mais tu peux juste m'appeler Caleb. Monsieur Yilmaz c'est mon vieux, et puis t'as pas l'air d'être le genre de gamine qui sert des politesses aux gens.. nan ? »
C'est dit avec le sourire, un plaisanterie plus qu'une moquerie. Mais cette gamine vole ce qu'elle peut pour vivre, j'imagine que se montrer gentille et polie, c'est le dernier de ses soucis. Je glisse le reste de la pizza sous son nez, manquant soudainement d’appétit face au sien. Puis comparé à elle, je pouvais m'en reprendre une quand je voulais.
« Il est ou ton père ? Il sait que tu t'invites chez les gens pour leurs piquer des trucs ? »
J'imagine que non.. quoi que c'est peut-être le genre de parents qui s'en fiche pas mal de savoir quels genres de conneries font leurs gosses. Un désintérêt total quant à leur éducation, qui vont jusqu'à oublier qu'ils sont bien là, qu'il faut leur prêter un peu d'attention de temps en temps. Mes yeux s'attardent une seconde sur les vêtements usés de la petite Poppy, un signe un peu trop évident du manque de considération de son vieux à son égard.
Cette réalité m'agace étrangement plus que je ne l'aurai imaginé.
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Life is short, eat pizza [Poppy]
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