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Un plan sans accrocs ? [Feat Caleb]
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Lun 21 Jan - 20:21


Nevha Solaë Featuring Caleb Yilmaz



Un plan sans accroc ?

C’est le jour J.
C’est aujourd’hui.
Cela fait plusieurs jours, quelques semaines même, que nous préparons cette mission. Que dis-je ! Cet évènement !
Nous, natif de Gahia-Li, authentique Galien allons une fois de plus agir contre la race humaine. Cette race qui est venue s’installer sur nos terres, nous prendre nos ressources, construire des monstruosités technologiques en détruisant le fruit de Navara.

Le but est simple : Détruire des habitations de Ora.
C’est une ville qui abrite les humains qui travaillent dans l’exploitation minière, c’est donc un « avant-poste » important. Si les nombriliens ont peur de dormir et de se sustenter là-bas, alors ils seront obligés d’arrêter le travail qu’ils entreprennent dans la montagne d’Oketopa et repartir vers Nui ou même Ranunga. À force de les faire reculer, ils finiront bien par partir. Pas à pas, ils auront peur d’être ici. Ils réfléchiront à partir, et sous les coups du groupuscule… Ils partiront.

Nous nous sommes réparti les tâches il y a quelques jours, afin de préciser l’opération. Deux groupes de cinq. Il s’agit de discrétion, nous avons donc été obligés de réduire l’effectif pour le bon déroulement du plan.
Bien sûr, le choix a été fait en fonction des pouvoirs et de l’utilité que pouvait apporter chacun. Ceux ayant une capacité réellement offensive (feu, explosion, destruction pure et dure, etc.) étaient directement pris. Ensuite, il fallait des gens capables d’une discrétion parfaite (camouflage, dissimulage, disparition, etc.). Pour finir, des personnes pouvant effectuer des déplacements rapides d’une ou plusieurs personnes, afin d’opérer puis de partir. La perfection étant la réussite de l’acte avec aucune mort ni capture.

Nous avons, bien entendu, pris en compte la défense et la patrouille militaire de la ville. Tout est absolument parfaitement imaginé à la milliseconde près.
C’est maintenant. Nous sommes aux abords de la ville, prêt à mettre à exécution notre plan.
Tout d’abord, la reconnaissance. Moi et Huhyra partons donc dans les rues entre les bâtiments. Son pouvoir lui permet de se transformer en souris, ce qui est plutôt pratique pour entrer sous les portes, ou explorer « vite fait bien fait ».
Je suis déterminée. Je me suis énormément entraînée pour retenir ma respiration le plus longtemps possible. Je n’ai que le déroulement du plan en tête, rien d’autre. Alors que nous sommes encore dans la pénombre, j’inspire puis j’expire afin de prendre une grande inspiration…

C’est parti.
codage par LaxBilly
Caleb Yilmaz
Caleb Yilmaz
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Caleb Yilmaz
Mar 22 Jan - 18:54
UN PLAN SANS ACCROCS?

Un silence pesant oppresse l'atmosphère.
Étendu sur la roche froide du flanc de la montagne, j'observe la scène de mon perchoir, tapis dans la pénombre. Mon arme chargée, pas besoin de viseur, mes yeux font parfaitement le travail, détaillant sans peine chaque silhouette rôdant dans la nuit noire. Tout est calme, un calme serin, annonciateur de tempêtes effroyables. Je n'ai que le murmure du vent comme compagnie. Élément isolé, carte maîtresse dans un plan pensé sans failles.
La situation est simple.
Dix hommes, des explosifs, et une détermination à toute épreuve. Ce soir ils vont faire sauter la ville. Exploser le monde pour crier leur rage, faisant de chaque jour une terreur. Une épreuve. Leur objectif est simple. Faire céder sous le massacre. Tuer assez pour espérer nous voir partir. Un combat sans fin dont beaucoup ont même oublié son origine, une routine comme une autre rythmée au son des explosions et des cris.
Ce soir, on les aura.
Nos renseignements sont fiables. Un groupe viendra faire sauter les résidences franchissements bâtis en périphérie du centre-ville. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne s'en prennent à Ora. Cette mine, c'est la goutte de trop pour eux. Exploiter leur terre, abîmer leur montagne, une offense de trop à leurs yeux, une excuse de plus pour le massacre. Pas cette fois.
Le plan est simple.
Une diversion pour une intervention rapide. Les laisser approcher, se diviser pour chercher les hommes armées chargées de la sécurité. Mais ce qu'ils ignorent, c'est le groupe d'intervention posté en amont de leurs positions. Ils n'attendent qu'un mot. Un signe. Et l'assaut sera lancé.
Mais pour le moment, l'observation est de rigueur. Pas le droit à l'erreur. Il faut les prendre en flagrant délit, ne laisser aucun doute quant à leurs intentions.
« Nid d'aigle on a un visuel. »
À mes coté un soldat. Il observe la scène de ses jumelles, tapis dans l'ombre à mes côtés, deux ombres discrètes au regard aiguisé. Les ordres grésillent dans nos oreillettes. Tenir nos positions, groupe alpha en formation. Mes yeux cherchent les silhouettes ennemies, je les repère facilement, les distinguant très clairement au point que j'ai l'impression de pouvoir les toucher en tendant simplement la main. Pourtant ils sont loin, environs mille mètres. Mais ça ne les sauvera pas.
« Trois hommes, prêt du bâtiment principale. »
« En fait, ils sont cinq. »
« Frimeur. »
Un sourire m'échappe alors que mon camarade réajuste ses jumelles, distance, luminosité, c'est toujours difficile pour un œil normal de distinguer parfaitement les formes et les mouvements même avec des appareils à la pointe comme les nôtres. C'est pour ça que je suis là. Pour ce genre de détails.
« Y'en a un prêt des arbres, armé, il a l'air de faire le guet, l'autre je sais pas.. je l'ai perdu, il a dû bouger. »
Où disparaître. Mais rien ne m'échappe très longtemps à mon regard. Le calme qui m'habite ne me quitte pas une seconde. Pas même aux ordres lâchés dans l'oreillette. Intervention imminente. La partie est lancée et ce n'est plus qu'une question de temps avant que les hostilités ne commencent. Mes yeux braqués sur le groupe de natif, j’attends l'ordre qui ne viendra peut être jamais. Je suis surtout là en cas de dernier recours. L'atout dans leur manche quand la manière pas trop violente à échoué et que tout est sur le point d'exploser.

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Mar 22 Jan - 20:04
Un plan sans accroc ?
Pas à pas, petit à petit, j’avance dans l’ombre du mahama crée par les bâtiments de la ville. Tandis que Huhyra déambule à toute vitesse dans les allées non loin de moi, je m’occupe de regarder ce qui se passe en gros de mon côté. Il n’y a aucun bruit. Les humains doivent dormir, se reposant de leur journée de travail et autre occupation stupide. Tant mieux pour nous.
Il faut être rapide. Les autres nous attendent. Ils sont prêts à lancer l’assaut, prêt à frapper un grand coup et ils ont besoin de nos informations, de notre reconnaissance. Je ne sais pas où en est le groupe de l’autre coté de la ville. J’espère juste qu’ils font tout ce qui est prévu.

Le temps s’écoule, mon apnée est encore bonne, mais faiblie doucement, il faut que je fasse attention à ne pas me relâcher. Ça serait fatale pour notre mission.
Au détour d’un bâtiment, trois hommes armés qui patrouille. Ma camarade m’avertit que de son coté, elle a vu passer une escouade de trois aussi. Très bien.
Ne rien faire. Ne pas les alarmer. À deux, nous n’arriverons pas à les neutraliser de toute façon. Tant que nous restons ainsi, ils ne peuvent pas se douter de notre présence. Théoriquement, il n’y a qu’une souris qui se balade seule, et c’est tout.

Je commence à manquer d’air. Plusieurs minutes se sont écoulées, nous avons bien avancé dans la ville et n’avons donc compter que six hommes. Ça sera rapide et simple. Parfait. Tout se déroule comme prévu.
Nous revenons vers notre équipe pour leur expliquer la situation… Enfin… Huhyra le fait. En effet, pour ma part, je reprends mon souffle afin de pouvoir remettre ça rapidement. Une fois le rapport transmis, l’équipe se mit en marche directement sans attendre.

L’attaque est lancée.

Pris par surprise, les deux escouades que nous avions aperçues ne résistèrent pas longtemps. Pas la peine de vous dire que nous n’avons pas pris la peine de les capturer ou de seulement les neutraliser. Et de six. Bien sûr, nous sommes intelligents, nous avons attaqué l’une puis l’autre. Cela aurait été stupide de faire un cinq contre six.
Sans un bruit, tel des assassins dans l’ombre, nous nous dirigeons donc vers notre cible : les habitations du centre. C’est à cet endroit que notre attaque fera le plus de dégâts. C’est là-bas que le groupuscule mettra un grand coup dans les fondations d’Ora et sa raison d’exister. Ils ne toucheront plus à la montagne. Ils reculeront tel des victimes apeurées.

Cinq personnes se faufilant dans un dédale de rues en faisant le moins de bruit possible. Alors que nous approchons du premier bâtiment, je décide donc de disparaître. Mon rôle n’est absolument pas de détruire. Cependant, ne pensez pas que je ne fais rien. Non, non, non. J’ai sur moi deux/trois explosifs bien chargés que je me ferais un plaisir de déposer contre des murs porteurs.

Alors que mes camarades s’apprêtent à déchaîner la haine que le groupuscule porte envers ces pourritures d’humains, je m’écarte dans une inexistence totale pour cibler des bâtiments un peu plus loin.

Derniers regards sur mon groupe. Huhyra. Jekhio, mon tendre père que j’affectionne tant. Aziia, son épouse et ma chère mère et enfin Gullern. Ce n’était pas la première mission que j’effectuais avec mes parents, je suis souvent à leurs côtés. Eux qui détestent la race humaine et qui m’ont tout appris. J’aime ma famille et je sais que demain nous serons bien contents, ensemble, de ce que nous avons pu accomplir ce soir. Les Solaë fêteront bien ça demain !

Cependant, juste avant d’entrer en apnée, ma mère accours vers moi pour me suivre.
En effet, je suis tellement obnubilée par le déroulement du plan que j’en ai oublié les consignes de base. Jamais tout seul. Après un signe de tête, je retiens donc ma respiration et la suit. (L’inverse est assez compliqué vous noterez.)
Notre duo est destructeur. Elle est capable de pouvoir transformer son corps ou une partie de son corps en roche qui lui donne donc une force de frappe incroyable, et moi de frapper discrètement. Agilité et force. Discrétion et bourrinage. Magnifique.

Le temps que tout le monde se place et frappe en même temps, l’assaut commencera dans une minute. Pour nous, c’était bon. Nous étions prêts. Il n’y a pas particulièrement de top départ ou quoi que ce soit. Quand nous nous sommes séparés, nous avons tous compté dans notre tête 60 secondes.

45…
44..
43…
42…
41…


Caleb Yilmaz
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Jeu 24 Jan - 11:57
UN PLAN SANS ACCROCS?

Tout se déroule très vite.
C'est une question de minutes, pas plus. Dans les interventions éclaire de ce genre, chaque seconde compte. A tout instant, tout peu basculer et c'est la vie de beaucoup de gens qui est en jeu. On apprend à ne plus penser à ça, à obéir mécaniquement aux ordres, à chasser l'angoisse à dompter l'adrénaline dans nos veines. Calme, immobile sur le sol de roche froide, j'observe toujours la scène de mon regard aiguisé. Les explosifs sont placés et l'agitation commence à se sentir. En amont de leur position, le groupe d'intervention progresse.
La bataille doit faire rage. Les bâtiments m’empêchent de correctement voir ce qui s'y passe, quelques habituations s'illuminent et on entend résonner au loin l'écho des armes et des cris. Je suis aveugle à leur progression mais de toute manière, mon objectif n'est pas le soutient des troupes, Ma mission c'est l'élimination des cibles. Abattre leurs espoirs, anéantir leur tentative pour qu'il abandonnent leurs rêves ou leurs vies.
« Bombes enclenchées ! Neutralisez-les !»
Mes yeux quittent les visages de tous ces natifs. Ils se focalisent sur la bombe artisanale que ces terroristes ont solidement fixée au mur principal. Une chance que les natifs ne soient pas coutumiers avec les technologies humains, leurs bombes nous causeraient beaucoup plus de soucis dans ces cas là. Mais même rustique, même grossières, une bombe peut faire éclater un mur, faire s'effondrer un toit, démolir des vies.
Point faible repéré, le boîtier de transition. Un coup suffit. La balle fuse, siffle, elle part et sillonne l'air sur un millier de mettre pour venir exploser la boite de fer et ses connexions aux explosifs. Inutilisable à moi de raccorder manuellement les différents éléments. Mais pour ça faut du temps. Et du temps ils n'en ont pas. Il faut quelques secondes à un des hommes pour comprendre ce qui se passe. Il observe, remarque et se précipite pour comprendre ce qui s'est passé. Le groupe d'intervention n'a pas encore progressé jusqu'à sa position, pourtant, son petit dispositif est foutu.
J'en étire un sourire, glissant mon regard sur ses camarades et sur les soldats qui approchent à leur niveau.
Cette fois, je les vois. Les soldats, les natifs, un combat inévitable. Le plus problématique avec les natifs, c'est leurs pouvoirs. On ne peut pas savoir. On ne sait jamais, alors on s'adapte, mais parfois, il faut leur reconnaître qu'ils sont sacrément impressionnants.
« Yilmaz tu me neutralise les résistants ! »
L’ordre grésille dans mon oreillette. Au ton de la voix, je devine facilement que tout ne s'est pas passé comme prévu. Des morts. Aucun doute là dessus. Prêt à tirer, mon œil se focalise sur une native. Elle charge un soldat, le fracasse avec violence d'un simple coup de poing. Ses bras son étranges, ils semblent fait de roche, sûrement due à son pouvoir. Le soldat est à terre, blessé, peut être mort, en tout cas, elle s’apprête à l’aplatir d'un coup de pied pour être certaine qu'il ne se relèvera pas.
Un coup.
Mon doigt se crispe sur la gâchette. La balle fend l'air et le vent, comme le spectre de la mort, elle glisse jusqu'à sa cible et se loge dans son crâne. Rapide. Invisible. Destructrice. La roche n'en était qu'à son cou, la balle laisse un trou dans ce corps sans vie. Je le vois tomber lourdement au sol, s'étendre dans le sang et le chaos. En face d'elle, le soldat rampe, se traîne. Vivant.
Une vie pour une autre. Tuer ou être tué.
On ne perd pas de temps en remords, en sentiments. Comme le reste, c'est laissé de coter pour un travail efficace. Un travail nécessaire. La différence entre eux et nous, c'est que nous, on est du bon coté de la ligne.
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Jeu 24 Jan - 19:23
Un plan sans accrocs ?
Les échos des combats résonnent. Nous sommes peu dans la ville, mais entre le bruit des armes à feu humaine et les pouvoirs destructeurs des natifs, le bruit est constant et disproportionné. Cependant les événements nous dépassent. J’entends Gullern crier pour le couvrir alors qu’il doit remettre en fonctionnement le système d’explosif principal. Sans celui-ci, tout notre plan tombe à l’eau. Je ne comprends pas. Pourquoi ce débordement ? Pourquoi le dispositif ne fonctionne plus ? Un humain aurait-il reussit à le toucher ? Non. Comment ? Nous avons neutralisé tous les soldats. Erreur… une troupe d’intervention était là. Des militaires que nous n’avions pas soupçonnés. Ils avaient l’information de notre venu et son préparé en conséquence.

Rien ne va plus.

Une voix dans ma tête résonne. « Repli. Fuyez. Ils sont trop nombreux, annulation du plan ! ». C’est Jekhio qui nous communique ses ordres par la pensée -tel est son pouvoir-. On doit rentrer chez nous et tout abandonner. Mon père doit couvrir Gullern. Ce n’est qu’un adolescent, il n’a eu son pouvoir que l’année dernière… il n’a que 17 ans. Trop jeune pour mourir des mains des piètre humain… surtout pour une mission échouée.

Les soldats ne pourront pas se permettre de nous laisser partir. Ils nous empêchent de quitter la ville en voulant nous tuer. Ils doivent en avoir reçu l’ordre. Comme à leurs habitudes, les humains ne font jamais quelque chose de leur propre chef, toujours une décision plus haute qu’eux leur dit quoi faire.

Un bruit sourd puis un vide.
Je n’entends plus rien.
Je relâche mon souffle et me rends à nouveau visible. Je suis bouche béante, choquée.
Une balle vient de traverser le crâne de ma mère, Aziia qui était à quelques pas devant moi. Son corps tombe lourdement au sol resonnant sourdement.
Non.
Je ne veux pas le croire. Elle avait son corps fait de roche, comme à son habitude. Peut-être pas la tête ?
Pourquoi… Comment… Je ne comprends rien… L’humain qu’elle frappait était seul et sans défense.

Au bout de quelques secondes, je re entend le bruit de la ville. Je dois avancer. Je dois fuir. Je dois retrouver mon père et Gullern. J’espère que Huhyra va bien.
Je saute sur le soldat qui joue le vers de terre et je l’achève d’un grand coup de poignard dans la nuque en criant de toute mes forces.

« POUR MA MERE SALE HUMAIN ! JE VOUS DETESTE »

Je continue à courir entre les bâtiments, essayant de retenir ma respiration par petit bout. Je suis incapable de la retenir plus de quelques secondes à chaque fois. Je n’arrive plus à respirer, je ne sais même pas comment j’ai encore la force de courir.
Ma mère… Ma génitrice est morte. Si facilement par ces enfoirés de nombrilien. Je ne sais pas comment est-ce possible. Peut-être que mes camarades ont plus d’informations.

J’arrive à retrouver mon paternel. D’un coup de regard de ma part et en ne voyant pas sa compagne à mes côtés il comprend ce qui s’est passé. Il sait qu’il ne la reverra plus.
Cependant, Gullern n’est pas avec lui. Il a surement été bloqué par des soldats voulant le tuer pour venger leurs camarades. Alors que je commence à refaire le chemin inverse de mon père, celui-ci m’arrête et me dit que l’on doit partir. Pour notre survie. Ça serait du suicide de retourner au cœur de la ville. D’après ce qu’il a compris, en plus des soldats en ville, il y a des snipers sur la montagne qui visent extrêmement bien, dont un qui serait vraiment excellent – c’est ce qu’un soldat lui a dit… avant de mourir -

Je ne veux pas y croire…
Je n’arrive pas à comprendre ce qui s’est passé…
Ça s’est passé beaucoup trop vite…  
Elle se défendait de l’envahisseur et l’instant d’après elle gisait au sol dans une flaque de sang…

BORDEL !
MA MÈRE EST MORTE !
CES SALOPERIES D’HUMAINS ONT TUE MA MÈRE !

Je retrouverai cet enfoiré. Je le tuerai de mes propres mains.
Mais pour l’heure, il faut fuir.
C’est ainsi que mon père et moi courront vers l’extérieur de la ville. Nous avions décidé d’attendre un peu caché dans les arbres lointains d’Ora de voir si Gullern arrive ou pas.
Mais d’abord, sortir sans se faire tuer…

Avant de partir, je leur laisse un petit cadeau. Mon explosif que j’avais conservé. Attaché et amorcé au pied d’un bâtiment.
Sur notre chemin, aucun soldat. Tous bien trop occupé à être vers le centre de la ville à chercher s’il en reste encore, probablement le deuxième groupe. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. J’espère qu’ils nous reviendront en vie.



Caleb Yilmaz
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Mer 30 Jan - 11:59
UN PLAN SANS ACCROCS?

La native gît à terre, un corps sans vie comme seul témoin de la scène. L'agitation qui en résulte n'est qu'un chaos de plus. Les natifs restant se mettent à l’abri, ils courent pour se cacher de mes balles et pour sauver leurs peaux. J'en distingue une s'avancer vers le soldat blessé, rapide, mon regard focalisé sur la bombe se dirige trop tard vers elle, alors que je m’appète à tirer, elle disparaît soudainement de mon champ de vision.
Impossible.
Du moins, peu probable. Elle était là sous mes yeux, j'en suis certain. Je reste quelques secondes à fixer le vide qu'elle à laisser, cherchant finalement sa trace sans parvenir à la trouver. Peut être un don ? Quoi que ce soit ça lui a certainement sauvé la vie. Mon regard se tourne vers ce qui reste de natifs, les résistants, motivé par la hargne et la vengeance. Un autre tombe sous ma balle, cette fois, je m'assure que les soldats prennent le contrôle du point pour détourner mon regard. La bombe est sécurisée, mais le travail n'est pas terminé.
Concentré sur mon objectif, je guette les fuyards jusqu'à ce que j'entende l'oreillette grésiller une fois de plus. Les natifs ont quitté les lieux, la plupart sont en train de fuir la ville vers l'est. Il faut donc changer de position rapidement. Je jette un dernier coup d’œil aux alentours du groupe d’intervention. Personne. On peu bouger en sécurité.
J'attrape mon arme des deux mains et me redresse rapidement pour prendre la suite de mon camarade. Le chemin à travers les sentiers de la montagne se fait sans difficulté, on domine très bien la ville de là ou on est. Arrivé au deuxième point d'observation, l'autre soldat utilise ses jumelles pour observer les rues et le mouvement. Je l'imite, positionnant déjà mon arme au sol. De là on peu voir un autre groupe de natif prendre la fuite.
Les visages sont différents, certainement séparés en deux unités d'intervention. Le combat est différent de celui observé prêt de la bombe. Celui ci est plus violent, les natifs ont des dons plus agressifs et dangereux. Une bonne diversion pour couvrir leurs camarades plus discrets.
J'observe en silence, jusqu'à l'ordre. Éliminer les résistants. Certains se rendent, pris au piège, peut être moins désespéré que les autres, ou pas prêt à mourir pour cette cause. L'un d'eux se relève, le corps ardent, il plonge vers l'unité resté en arrière.
Une balle de plus, un corps sans vie.
L'agitation retombe même si la moitié des natifs se sont maintenant évaporés. Planqué dans la ville, parti loin du champ de bataille. Alors qu'on pense que tout est fini. Une explosion retenti. Minime. Mais bien là.
« Putain ! »
Pourtant la bombe était sécurisée. En tournant le regard, je remarque que le secteur de l'explosion est à plusieurs secteurs de celui d'origine. Une autre bombe ? Ce serait pas étonnant. J'écoute attentivement, questionnant finalement sur la situation après un silence pesant.
« Qu'est ce qui se passe ? »
« Une bombe perdue. Rappatriez vous, on a besoin de toi pour la patrouille, ils sont sûrement encore dans le secteur, faut qu'on vérifie qu'il n'y en ai pas d'autres. »
« Reçus 5 sur 5 »
On repli le matériel. J'attrape mon arme et me redresse encore, entamant la descente pour rejoindre la ville et son chaos. Alertés par le bruit de l'explosion, les lumières s’allument en cascade, passement la ville de taches blanches. La menace d'autres bombes plane toujours. Avec les natifs arpentant les rues, personne n'est vraiment en sécurité.
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Mer 6 Fév - 22:54
Un plan sans accrocs ?
Cela fait maintenant quelques minutes que mon père et moi attendons notre camarade. Il n’est toujours pas sorti de la ville. Toujours aucune nouvelle de lui. Nous sommes inquiets. Les bruits de combats font encore rage dans Ora, le deuxième groupe doit encore être au cœur des bâtiments au fer avec les humains.

-Putain, il faut aller chercher le petit !

Mon père se rue vers la ville, il est las d’attendre, il veut aller chercher le jeune Gullern. C’est vrai, ce gamin n’a que 17 ans, bien que les dangers de cette intervention ne lui soient pas inconnus, ce n’est pas un âge pour mourir.
Bien entendu, je le suis, je ne vais pas le laisser y aller tout seul, ca sera du suicide. Et puis j’ai toujours un moyen de m’échapper si ca tourne mal, mais pour ce qui est de mon père… C’est plus compliqué.

Il n’y a toujours pas de patrouille sur notre chemin, ils doivent sûrement tous être occupé de l’autre coté la ville.

-Doucement !

Mon père m’arrête au coin d’un bâtiment. En effet, devant nous se trouve un de nos compagnons pris à parti par deux nombrilien. C’est Huhyra. Elle est blessée et ne peut pas se transformer en souris pour s’échapper de ce get appen. C’est un spectacle vraiment horrible à regarder. Elle est couverte de sang et ne peut plus se défendre. Nous nous devons de lui venir en aide !
Sans le feu vert de mon paternel, je m’élance sur l’un deux et dans l’effet de surprise, j’arrive à lui trancher la gorge d’un coup sec et net.
Je vois l’autre appuyer sur son oreille et crier tout ce qu’il a qu’il en a trouvé d’autres. Je suppose donc qu’il communique avec ses camarades par des oreillettes et radio. Malheureusement pour lui, juste avant la fin de sa phrase, mon père lui tombe dessus et lui donne un bon coup d’estoc dans la nuque.

J’aide mon ami à se relever et la confie à Jekhio pour qu’elle l’amène en dehors de la ville. Elle a besoin de soins et surtout de repos. J’espère qu’il prendra la décision de me faire confiance et de la ramener chez nous tandis que je recherche Gullern.

Je retiens ma respiration par à-coup, ma mère a été tué d’une balle lointaine, il se peut que le tireur soit encore en position et observe la situation. Donc, lors d’un passage de l’ombre d’un bâtiment à une autre, je disparais, afin de maximiser mes chances de retrouver mon camarade.
Enfin. Il est là ! Je l’aperçois ! Je lui fais un signe de me rejoindre. Nous devons fuir au plus vite ! Rien ne s’est passé comme prévu, nous devons nous mettre en sécurité !

Sa tête de gamin imberbe et toute innocente est couverte de poussière et autres saletés ainsi qu’un peu de sang venant probablement d’une blessure à la tête. En me voyant, il accourt vers moi avec un grand sourire, comme si je venais le sauver d’un enfer chaotique.
Mais au moment de traverser la rue, une brigade l’arrête. 2 hommes armés lui demandent de se mettre au sol et les mains sur la tête.
Je ne peux pas leur sauté dessus. Je reste caché, espérant trouver une solution rapidement pour le sortir de là. Il ne peut pas utiliser son pouvoir, au moindre mouvement, il serait fusillé sur place.
C’est frustrant… Terriblement frustrant… Il pourrait les tuer si facilement s’il avait seulement quelques secondes d’inattention de leur part. Son pouvoir est destructeur. Capable de faire chauffer son corps d’une température plus haute que la lave et pouvant fondre tout ce qu’il touche.



Caleb Yilmaz
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Caleb Yilmaz
Jeu 14 Fév - 10:50
UN PLAN SANS ACCROCS?

La ville s'agite, bientôt tout le monde pointera le bout de son nez dans les ruelles pour comprendre ce qui se passe. On entend le bruit des armes résonner à travers les murs de pierres. Des cris, des ordres grésiller dans l'oreillette. Ce n'est plus une ville, c'est un champ de bataille et la guerre fait rage. On a enfin rejoint la ville, on s'y engouffre et mon coéquipière nous guide à travers les bâtiments jusqu'à me désigner l'escalier d'un grand immeuble. Sans plus attendre, j'y grimpe avec hâte, l'uniforme est lourd, l'arme un peu moins, gravir les marches ne se fait pas sans peine, mais arrivé en haut, j'observe avec satisfaction la vu panoramique qui s'offre à moi. D'ici je peux voir les veines de la villes. Les rues, les allées, les bâtiments. À peine le temps de poser mon arme qu'on me grésille une fois de plus dans les oreilles.
Abattre les résistants.
Ils ont déjà fait trop de dégâts. J’entends le nom des blessées, des morts, mais j'y fais abstraction. Ne pas y penser, rester concentré. Je ne sais pas combien des nôtre, ils ont eu, mais quel que soit le nombre, ce sera forcément trop. En position, arme chargée, je guette de nouveau les mouvements des hommes au loin.
Mes yeux s’arrêtent sur un groupe de soldat progressant au centre, pas d'ennemis en vu, je m détourne d'eux, cherchant les natifs du regard jusqu'à tomber sur nos hommes en plein combat avec l'ennemi. Je parviens à distinguer un des leurs, armé, prêt à bondir toutes griffes dehors. Littéralement. Mon doigt appuie sur la gâchette, un automatisme un peu morbide qui me vaut d'être apprécié pour ce que je fais. L'homme s'écroule à peine que mes yeux se portent sur un autre combat, cherchant frénétiquement le moindre visage hostile.
« A onze heurs, un natif, deux de nos gars lui arrivent dessus. »
À coté de moi mon coéquipier observe la ville de ses jumelles, deux paires d'yeux c'est toujours mieux qu'une. Je dirige mon regard vers la position indiqué. Je distingue une silhouette et observe son visage.
Première erreur.
Je peu très distinctement lire la peur dans ses yeux. Des yeux de gamins terrifiés. Son visage est un peu rond, presque comme celui d'un enfant, le manque de barbe, de trait dur et de détermination lui donnent l'air très jeune. Ou c'est peut-être simplement parce qu'il l'est. Pas bien grand, il a des allures d'ado, de ceux qui devraient être partout sauf ici. Il lève les mains, paniqué, dépassé, visiblement pris au piège. Mon doigt reste crispé sur la gâchette sans appuyer. Je sens le soldat à mes côtés gesticuler, s'impatienter.
« Tu le vois ? »
« Évidement que je le vois. »
« Va y alors ! »
« Il n'est pas armé.. »
Comme si ce détail pouvait justifier mon hésitation. C'est qu'un gamin après tout. Un pauvre gosse à qui on a bourré le crâne de tout un tas de révolte, de colère et de vengeance. Une propagande efficace, les natifs reculent devant rien. Ils envoient leurs jeunes en première ligne en leur faisant croire qu'ils seront des héros. Ils les sacrifient pour la bonne cause. J'ai toujours été conscient de cette réalité, mais c'est la première fois que j'y suis confronté.
« Yilmaz putain dégomme le ! »
Deuxième erreur.
Mon regard reste fixé sur le gamin qui s’aplatit au sol. Il se rend. Pas la peine de lui coller une balle pour ça. Même si j’entends qu'on braille un ordre. Éliminé les natifs encore présents. Je me refusais de coller une balle dans la tête d'un gosse. Un gosse pas armé.
Je retire mon doigt de la gâchette sous le regard médusé de mon coéquipier, je l'entends jurer dans sa barbe alors qu'il observe la scène. Nos hommes s’approchent du gamin qu'ils ont maîtrisé, mais à la seconde ou ceux-ci baissent leurs gardes, tout bascule rapidement. Le petit s'embrase. Son corps rougit à vus d’œil pour n'être plus qu'une silhouette de feu. Pas besoin d'oreillette pour entendre nos hommes hurler d'agonie au contact de son corps. Ils s'éloignent en rampent, traînant leurs membres carbonisés au sol alors que le gamin se relève.
« Merde.. »
Pas armé, mais toujours dangereux. Les natifs et leurs pouvoirs.. Le gamin en tue deux avant de se faire avoir par l'unité en renfort. En face de lui on mitraille tout ce qu'on peu, il faudra plusieurs rafales et une grenade pour en venir a bout. Un gamin mort au milieu d'un enfer.
Je me sens bouillir intérieurement. Agacé par mon erreur, révoltée de me sentir coupable d'avoir épargné un gamin. Y'a rarement de bonnes réponses quand on parle de guerre. Y'a toujours des morts, la seule question c'est de savoir dans quel camp ils sont.
J'arrache mon oreillette en entendant les reproches des supérieurs et le bilan de l'attentat. On a évité le pire. Pas d'explosion de masse. Pas de perte civile. Maigre consolation face au carnage sous mes yeux.
Je détache mon regard de la scène sans un silence de mort et attrape mon arme. Les natifs restant ont fuient.
La mission est terminée.
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Anonymous
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Lun 18 Fév - 15:48
Un plan sans accrocs ?
C’est horrible… Gullern est devant moi, si proche mais tellement loin…
Il a réussi à berner les deux hommes qui le menaçaient de leur armes, mine de se rendre, il les a poussé à relâcher leur attention, et au moment le plus propice il a déclenché son pouvoir. Ce petit à un véritable don destructeur, bien utilisé il pourrait réduire en cendre une ville entière.

Toujours caché au coin d’un bâtiment je lui fais signe de me rejoindre. Il faut qu’on s’en aille, et vite ! Ca va commencer à vraiment craindre ici.
Cependant, la nouvelle de la mort de deux humains n’a surement pas plu à leur frères d’armes. Une escouade entière s’est ramené et n’hésite pas une seule seconde à vider leurs chargeurs et utilisé tous les moyens possible pour neutraliser mon camarade.

Je reste sans voix devant ce spectacle. Que dis-je… ce carnage. Autant de moyen contre un enfant –bon un véritable corps de lave mais un enfant quand même -. Après une grande inspiration pour contenir ma haine et mon envie de tous les décimer les uns après les autres – et Navara sait que je n’arriverai pas jusqu’au bout - ; je décide de courir pour m’en aller, loin, hors de la ville. Profitant de cet horrible moment pour me faire la malle.
C’est trop tard.
Il faut bien se rendre à l’évidence, tout est terminé.
Tout a échoué.

J’ai perdu un jeune camarade que j’apprécie et ma mère bien aimé. Cette mission n’est qu’un fiasco, un échec total.
Pourquoi les humains étaient-il au courant ? Il ne peut y avoir de traître au sein du groupuscule. Des espions performant peut être ? Surement…

Notre groupe n’est que trop peu nombreux. Trop peu de moyen et trop peu de membres. Nous nous devons d’unir le groupuscule. Cette organisation n’est qu’un nom sous lequel se place de nombreux petit groupe. Il faut que cela cesse.
Il faut une seule et même entité. Une unité parfaite pour se défendre de l’invasion humaine.

Pour le Groupuscule !
Que Navara nous donne la force de combattre les intrus sur ses terres.




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Un plan sans accrocs ? [Feat Caleb]
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