Vous savez, personne n'est innocent, tout le monde a besoin de se servir quelque part un jour, ne serait-ce que pour boire ou manger. C'est vital vous allez me dire alors de toute façon on a pas le choix, tuer pour manger et se servir pour boire. En bref, dans tous les cas, les conséquences sont les même. S'il y a bien une chose qu'aura appris Azazel durant son passage a l'âge adulte c'est bien ça, chaque acte a ses conséquences et il ne faut pas l'oublier.

Le blond est né et a vécu dans une famille aimante, il a toujours eu cette fibre artistique et elle s'est développé car il a dans un premier temps développé son esprit curieux par ses parents avident de connaissance et de découverte. Ils avaient beau avoir une maison, quand il le pouvait, ils s'en éloignaient. Alors, Azazel à profiter de cette occasion pour trouver sa voix. Il a finit par faire comme son père et par se servir de ces voyages pour créer des arts a cette image.

Sculpture de bois parfaitement maîtrisé, sculpture de pierre, plus compliqué. Face a ce constat, Azazel a préféré s'entraîner sur du bois car après tout c'est on choisi tous comme le blond, le chemin de la facilité. Il s'est entraîné, sans relâche, il a maîtrisé son domaine mais il n'a pas réussi a l'étendre a d'autre matière comme la pierre. Dommage. Fort heureusement pour lui, le gardien va lui montrer la voie. 18 ans, c'est l'heure, c'est le jour où il est temps de réaliser.

Comme le voulait la tradition, Azazel partait, seul. Il traversait la forêt, se rendant jusqu’à cette immense prairie ou son gardien l'attendait. Personne ne se faisait de soucis pour lui, tout le monde semblait assez confiant, après tout, c'était un bon gars ce blond, il avait toujours rendu service a son prochain et même s'il semblait craindre de tenter de nouvelle chose et semblait baisser les bras face à la difficulté comme la sculpture sur autre chose que du bois, il restait une bonne personne.

Arrivé sur place, Azazel le voyait, devant ces yeux se dressait l'allure de cet être fier et élégant : Hune. Le blond n'osait pas l'approcher de trop, alors c'est le gardien qui faisait le premier pas, petit à petit, tout doucement, les deux se retrouvait côte-à-côte. C'était compliqué de communiquer car Azazel avait beau être sociable, son gardien lui, semblait plus craintif. Impossible de le toucher, mais simplement le regarder était un véritable cadeau pour Azazel, ca lui convenait.

Le temps de se découvrir et il est déjà temps de refaire face à la réalité. Eh oui, Azazel est adulte et avec ca, s'accompagne un pouvoir. Ce pouvoir, il faudra qu'il aille jusqu’à la forêt pour que son gardien lui montre de quoi il s'agit. Un arbre touché, une émotion transmise et tout semble s'éclairer. Azazel peut comprendre les arbres. C'est étrange mais ca lui plait bien dans un premier temps. Alors, il part apaisé, mais assez embarrassé par les derniers mots transmis par son gardien :


Ce sera les seuls mots prononcés par Hune durant toute la cérémonie, mais encore aujourd'hui, Azazel les garde en mémoire. Depuis il a découvert le sens de ces paroles. Utiliser le bois a tord et a travers pour des œuvres qu'il n'est pas sur de vendre ou de terminer, c'est fini. Azazel ne peut plus toucher un arbre sans ressentir une émotion forte le traverser, il ne peut plus reculer et il doit songer à utiliser autre chose, à développer son art autrement : c'est là qu'il découvrira les joies de la peinture et qu'il reprendra son entraînement en sculptant des pierres. C'est compliqué mais ça lui réussi. Il s'en sort bien et le bois, il ne l'utilisera que quand il sera sur une idée dont il est sur d'en voir le bout. Hune lui aura offert la plus belle chose : la possibilité de grandir et de franchir un nouveau cape dans sa vie en développant un peu plus son esprit créatif.

Aujourd'hui encore, Azazel bouge beaucoup dans l'espoir de trouver toujours plus de matière à manipuler pour développer son esprit créatif.