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Loin des yeux, près de mon cœur.
Nastasi Muskiv
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Administrateur ─ humain
Nastasi Muskiv
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Emploi : Chanteur
Nastasi Muskiv
Sam 23 Fév - 15:09
M U S I Q U E



Les rayons du marama venaient doucement se poser sur mon visage alors que je me réveillais lentement. Les volets étaient déjà ouverts et l’appartement était illuminé par la matinée se levant agréablement sur Ranunga. Je me tournai machinalement vers la seconde place du lit et n’aperçut personne à mes côtés. Je l’avais de nouveau manqué, Zoran. Il était sans doute parti travailler tôt, encore une fois, et nous nous sommes manqués. Je soupirai, fermant de nouveau mes yeux fatigués.

Je n’aimais pas me lever tout seul, je détestais ça même. Je n’avais vraiment pas envie de sortir de ce confortable lit, mais il le fallait bien. Je soupirai de nouveau, puis pris mon téléphone dans la main. Je scrollais mes notifications puis, après avoir vu des appels manqués de mon manager, je décidai d’enfin daigner pointer ma tête hors des draps. J’avais la flemme. La flemme d’être tout seul dans ce grand appartement. Il devait être 10h du matin, quelque chose comme ça. Je traînai mon corps fatigué en direction de la cuisine où je trouvai la vaisselle laisser par Zoran. Il n’a pas dû avoir le temps de la laver, alors je m’en occupai. J’étais encore un peu dans les vapes.

Lorsque j’eu terminé de m’occuper de ce que mon homme m’avait laissé, j’ouvris le frigo et y sortis un yaourt aux fruits tandis que l’eau de mon thé commençait à bouillir. J’avais presque pris l’habitude de faire ce genre de chose le matin. Lorsque je me levais assez tôt pour voir Zoran, il me préparait un petit-déjeuner digne de ce nom, mais tout seul, j’avais la flemme. Clairement la flemme de m’occuper de moi. Je m’fis couler mon thé dans la tasse et m’alluma une clope. Il n’aimait pas que je fume à l’intérieur, mais il n’était pas là alors, je m’en foutais un peu. Je souriais bêtement à mes souvenirs de ses réprimandes tandis que j’écrasais les cendres de ma clope dans le cendrier. Sur le frigo, j’observai un post-il « Partit tôt au travail, je t’aime, Zoran. »

Mon téléphone se mit à vibrer fortement sur la table à manger, le bruit désagréable m’extirpa de ma petite rêverie tandis que je me dirigeai en direction de celui-ci, espérant secrètement que c’était Zoran. Je décrochai. C’était mon manager. Il commença à crier. Je raccrochai. Oui, j’étais en retard pour mes répétitions, oui, je n’avais pas envie d’y aller, non, je ne me dépêcherais pas plus. Ce n’était pas un caprice, j’avais juste pas du tout envie de me prendre la tête. Déjà, que je venais de me réveiller seul, ce n’était pas pour me faire réprimander pendant encore des heures. Je terminai ma clope, ainsi que mon thé et je me préparai pour aller à mes répétions. Je passai rapidement un coup de fil à mon manager pour qu’il m’envoie une voiture. Je détestais me faire emmener dans un de ses engins, mais bon, je n’avais pas vraiment le choix. Si j’y avais été à pied, j’aurais encore pris une réprimande de ce type, et ça m’aurait encore plus mis de mauvais poil.

Je montai dans le tas de ferraille avant de me faire directement emmener aux répétitions. Y’avait déjà tout le monde. On attendait que moi, mais ils avaient tous l’habitude de toute façon. Certains arrivaient même en retard pour être là à la même heure que moi et pas trop attendre. Je saluai tout le monde respectueusement (parce que quand je suis au travail, je suis exemplaire.). On commença à tous jouer ensemble, on faisait des tests pour les lumières, pour le son, pour ce genre de choses. On essayait de nouvelles notes à mettre par-ci par-là histoire d’offrir une musique plus personnelle et plus unique que la version studio. Puis quand on eut terminé, je pris, une pause clope. Le manager n’aimait pas que je fume, mais le manager il m’saoul donc voilà. Je regardais un peut nerveusement mon téléphone espérant un peu secrètement recevoir un petit message de Zoran, mais il était sûrement très occupé. Même après six ans, j’ai l’impression qu’on est un jeune couple. Je tirai ma dernière latte, jetant la fin de celle-ci dans la poubelle à proximité avant de rejoindre mon groupe, le sourire en coin, pensant encore à lui.

Quand est-ce que j’arrêterais de penser à toi ?
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Sam 2 Mar - 12:13

Il pouvait passer des heures et des heures, allongé là, près de lui, à le regarder dormir. Il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était incroyable de constater à quel point il l'aimait, à quel point il n'avait jamais cessé de le faire, et ce, depuis tant d'années.
Ses nuits étaient blanches depuis plusieurs semaines, car il voulait rester éveillé jusqu'à ce que Nastasi rentre le soir, car il travaillait, parfois, la nuit, car il devait partir si tôt le matin. Il était habitué, ne se reposer que quelques heures ne lui posait plus vraiment de problème, bien qu'il attendait impatiemment ses prochaines vacances, espérant que son compagnon puisse les prendre en même temps que lui. Il voulait tellement passer plus de temps avec ce blondinet, leurs vies étaient décidément bien trop différentes, parfois, ils ne faisaient que se croiser, parfois même, ils ne se voyaient pas de la journée.

Il n'était que quatre heures du matin lorsque l'infirmier se décida enfin à quitter son lit, après avoir pris le temps d'embrasser doucement sa moitié sur le front. Il remettait bien la couverture sur sa peau, afin qu'il n'ait pas froid, le regardait une dernière fois, avant de disparaître dans la cuisine.
Il ne mangeait pas, se contentant simplement d'un café. Sur la table, un bloc de papier était posé. Il souriait légèrement, attrapait un stylo et écrivait un petit mot. Il avait pour habitude de le faire, quelques fois, lorsqu'il ne pouvait pas se réveiller avec lui. C'était une manière de lui adresser quelques gentillesses avant de partir.

Enfin, à quatre heures et demi, il était prêt, partait, sans faire de bruit, à pas feutré, dans la pénombre de la ville. Il se rendait sur son lieu de travail, comme d'habitude, et la journée se passait. Il vit quelques grands-mères déshydratées, quelques enfants blessés, il n'y avait absolument rien de spécial, c'était son quotidien d'infirmier, et pourtant, aujourd'hui, son sourire ne l'avait pas vraiment quitté, il avait hâte, tellement hâte d'être le soir, le lendemain, pour une fois depuis bien longtemps, il ne travaillerait pas, il avait posé sa journée, et tout était calculé.

Il quittait le travail assez tard, finalement, et, rapidement, il s'empressait de rejoindre son appartement, de se changer, de se faire coquet. Sa coupe était impeccable, et ses habits repassés, il ouvrait le tiroir de sa table de chevet, et en sortait un billet, bien caché. Il n'avait rien dit à son fiancé, il voulait le surprendre, et ça faisait longtemps qu'il avait tout préparé. Encore un sourire avant de s'échapper, de rejoindre la salle de concert, un peu trop en avance, il était le premier.

La salle se remplissait néanmoins rapidement, si bien que tout son être se perdait dans cette foule. Tous les membres du groupe arrivèrent, et il parvenait alors à se faire une place tout devant, au pied de l'estrade. Les premières notes sortaient, et la voix de son amant résonnait dans la salle, résonnait dans son cœur.
Et il le regardait, avec les yeux de l'amour, espérant qu'il baisse les siens pour qu'il le voie à son tour. Lorsqu'il réussissait enfin cet exploit, il remarquait à quel point ce dernier était troublé, mais sans doute extrêmement heureux. De toute la soirée, de tout le concert, Zoran ne le quittait pas, il restait avec lui, à le regarder, à l'aimer, toujours un peu plus. C'était fou, ce qu'il avait envie de le prendre dans ses bras.

Le concert se terminait finalement, et Zoran attendait quelques instants avant de se diriger vers les loges. Tout le staff avait l'habitude de le voir, tout le staff savait qu'il pouvait entrer. Et il le cherchait, n'osant pas ouvrir toutes les portes. Il avait beau être venu là plusieurs fois, il se perdait toujours, alors, comme à son habitude, il l'appelait. "Nastasiiiiiii, mon chéri, où es-tu ?" Il savait qu'il ne devait pas l'appeler comme ça, mais il ne s'inquiétait pas, la plupart des gens pensaient qu'il ne s'agissait que d'un surnom amical, que ce n'était pas pour de vrai, que c'était juste pour plaisanter.
Nastasi Muskiv
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Administrateur ─ humain
Nastasi Muskiv
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Emploi : Chanteur
Nastasi Muskiv
Dim 17 Mar - 1:30
M U S I Q U E

Lorsque la plateforme commençait à s’éclairer de lueurs colorées, nous entrions sur scène. Le brouhaha était ambiant, tous nous acclamant de cris et d’applaudissements. C’est dans ce genre de moment que je me sens parfaitement vivant, quand tous nous observent et s’enjouent de notre passion. Je regardai Vivacia du coin de l’œil, observant ses bras musclés tenir sa gratte telle une arme, son sourire en coin dissimulant avec peu de crédibilité son excitation d’être sur scène. Je saisis moi aussi mon arme accrochée à une lanière retenue par mes épaules. Je m’approchai du micro qui se tenait fièrement devant moi et je le saisis d’une main agile et rapide, le décrochant ainsi de son pied natal. Je le portai jusqu’à mes lèvres, faisant basculer d’un mouvement de tête ma chevelure blanche sur le côté dévoilant mon regard concentré. Je souris doucement.

« Ranunga vous êtes là ?! »


La foule me répondit d’une acclamation que je ne connaissais que trop bien, je restai sage au début, comme toujours, puis après quelques instants à profité pleinement des regards braqués sur ma personne, je décidai d’élever la voix, désirant faire vibrer toutes les personnes ayant payé pour être présent ici ce soir.

« J’ai dit, RANUNGA VOUS ÊTES LÀ CE SOIR ? »


Les hurlements s’intensifièrent et je fis rouler mes yeux jusqu’à ma consœur qui, d’une main lourde mais habile fit résonner les cordes de sa basse entre ses doigts. Ça avait commencé, je replaçai le micro sur son pied d’origine avant de saisir moi aussi ma guitare. Mes doigts jonglèrent avec facilité sur les cordes de mon instrument tandis que la foule prenait de plein fouet notre musicalité. Qu’est-ce que je me sentais vivant, qu’est-ce que j’étais vivant.

Je fermai les yeux ouvrant ma bouche partiellement laissant mes cordes vocales travailler, se contracter et sortant les premières notes tandis que mes pieds bougeaient au rythme des musiciens accompagnant avec talent ma voix. Mon regard regardait partout en même temps essayant de capter les visages enjoués et heureux de notre publique tandis que nous continuons tous, dans un rythme soutenu et lourd notre musique. Je souriais, me déchaînais, me dandinais, dansais, chanter, jouer. Les premières perles de sueurs commençaient à couler le long de mon front tandis que je continuais de vivre avec passion et implication.

Soudain, alors que mon regard balayait l’assemblée, je le vis. Lui, Zoran. J’eu un moment de faiblesse, un léger moment où mes yeux ne pouvaient le quitter, j’étais choqué, agréablement choqué qu’il ai pu venir me voir, seulement moi. Je le voyais dans ses iris qu’il me dévorait déjà du regard tandis que mes pommettes se mirent à roser. Il avait un effet, quelque chose, dégageait une aura que je pourrais reconnaître entre toutes. Je souriais bêtement, sans le lâcher vraiment d’un œil, mais ça ne pouvait continuer ainsi, on aurait pu me poser des questions alors je préférais me reconcentrer. J’étais tellement heureux. Les choses que j’aimais le plus s’étaient donné rendez-vous ici.

Lorsque le concert se termina, nous saluâmes les musiciens et moi, la foule qui ne cessait de nous applaudir. J’étais fière de ce que nous avions donné et transmis aux gens ce soir-là. Je rejoins bien vite Vivacia, l’air bêtement heureux sur mon visage. Notre manager nous attendait dans les coulisses afin de nous féliciter de notre performance. Nous rejoignons ensuite les loges la troupe et moi avant de se séparer dans nos chambres individuelles. Je rentrai dans mon petit endroit et me regardai dans la glace un instant. Il allait bientôt arriver alors, j’en profitai pour me passer un coup d’eau sur le visage. Puis, j’entendis au loin dans le couloir ses appels à répétitions, suivit d’un surnom que je ne connaissais que trop bien.
J’ouvris la porte de ma chambre le regardant, les sourcils froncés puis le prit par le bras avant de le faire entrer à son tour. Je fermai la porte doucement avant de croiser les bras, l’air faussement sérieux. Je n’allais tout de même pas lui donner la satisfaction de me voir sauter de joie, alors je fermai les yeux puis soupirai.

« Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça au boulot, Zoran. Et puis d’ailleurs, qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas travailler ce soir ? »

Je sortis de ma poche mon paquet de clope et m’en grillai une. On n’avait pas le droit de fumer dans les loges mais bon, j’en ai rien à foutre. Je m’adossai ensuite contre l’évier alors que je le regardais en biais. Je souriais en coin de mon air toujours aussi nonchalant. J’ai toujours été un peu comme ça, à faire mon malin et à ne jamais dire que je l’aime ou que je suis heureux lorsqu’il me fait une surprise dans ce genre. J’aime pas dire ce genre de chose, mais au fond, mon esprit et mon cœur entier bouillonnait à l’idée qu’il m’ai vu aussi vivant ce soir et c’est principalement pour ce genre d’attentions, ses surprises et ses imprévus qu’il me fait encore et toujours tomber amoureux de lui.
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